Thierry Henry, entraîneur de l'Impact de Montréal : « Tu prends des gifles et tu apprends... »

Nommé en novembre, le champion du monde 1998 a enfilé le survêtement d'entraîneur de l'Impact de Montréal avec beaucoup de fraîcheur, sans s'appesantir sur son échec monégasque. Concentré sur le présent car conscient que l'espérance de vie sur un banc est courte.

Après des débuts compliqués à Monaco, Thierry Henry raconte sa nouvelle expérience d'entraîneur à l'Impact de Montréal. (L. Hahn/L'Équipe)
Après des débuts compliqués à Monaco, Thierry Henry raconte sa nouvelle expérience d'entraîneur à l'Impact de Montréal. (L. Hahn/L'Équipe)
Après des débuts compliqués à Monaco, Thierry Henry raconte sa nouvelle expérience d'entraîneur à l'Impact de Montréal. (L. Hahn/L'Équipe)

Thierry Henry, entraîneur de l'Impact de Montréal : « Tu prends des gifles et tu apprends... »

Nommé en novembre, le champion du monde 1998 a enfilé le survêtement d'entraîneur de l'Impact de Montréal avec beaucoup de fraîcheur, sans s'appesantir sur son échec monégasque. Concentré sur le présent car conscient que l'espérance de vie sur un banc est courte.

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Thierry Henry avait posé ses conditions en amont de la rencontre dans l'hôtel qui accueille l'Impact de Montréal pour son premier stage de la saison, dans la grande banlieue d'Orlando, en Floride : pas de questions sur sa carrière de joueur ni ses passages comme sélectionneur adjoint de la Belgique (2016-octobre 2018) puis entraîneur de Monaco (octobre 2018-janvier 2019). Le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (42 ans, 51 buts en bleus), qui entame sa deuxième expérience comme coach principal, souhaite se tourner vers le présent. C'est très décontracté qu'il s'est présenté dans le lobby. Volubile, expliquant beaucoup avec les mains et le regard, détaillant ses réponses, il a montré le visage d'un entraîneur conscient des limites de son nouveau poste mais heureux de l'aventure qui se présente. Et il s'est même franchement marré devant certains de ses anglicismes, comme lorsqu'au milieu d'une phrase en français il lança un « franchaïse » à l'anglaise. « Hier, j'ai dit un truc et j'ai failli me mettre une gifle tellement ce n'était pas français, a-t-il rigolé. Oui, maintenant je comprends un peu mieux Jean-Claude Van Damme à l'époque... » Pour les gifles en revanche, il explique combien celles-ci l'avaient toujours aider à avancer.

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