Portrait : Pape Diouf, une plume sans masque

Avant de devenir agent de joueur puis président de l'OM, Pape Diouf fut, dans les années 1970 et 1980, un journaliste réputé, intransigeant, à l'écriture enlevée.

Bernard Tapie et Pape Diouf en discussion, en 1994. Lorsqu'il était journaliste, le second nommé s'est toujours comporté de manière indépendante avec le boss de l'OM. (B. Fablet/L'Équipe)
Bernard Tapie et Pape Diouf en discussion, en 1994. Lorsqu'il était journaliste, le second nommé s'est toujours comporté de manière indépendante avec le boss de l'OM. (B. Fablet/L'Équipe)
Bernard Tapie et Pape Diouf en discussion, en 1994. Lorsqu'il était journaliste, le second nommé s'est toujours comporté de manière indépendante avec le boss de l'OM. (B. Fablet/L'Équipe)

Portrait : Pape Diouf, une plume sans masque

Avant de devenir agent de joueur puis président de l'OM, Pape Diouf fut, dans les années 1970 et 1980, un journaliste réputé, intransigeant, à l'écriture enlevée.

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Il avait un talent d'écriture évident, facile. Un don qui transparaît dans son autobiographie C'est bien plus qu'un jeu, publiée en 2013, notamment lorsque Pape Diouf y fait le récit de son dernier jour à la Commanderie, en 2009, quelques heures après une visite éprouvante chez un « RLD » diminué, ou quand il évoque son enfance nourrie de pastels, ces petites crêpes fourrées de poisson et sauce pimentée qu'il dévorait à « la lumière vacillante et odorante des lampes à pétrole ». Rien, pourtant, ne le prédestinait à manier les mots comme il le fit, avec souffle, alliant « le rythme, le vocabulaire, la fluidité », sa recette pour prendre le lecteur par la main.

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