McCourt surveille les dépenses, donc, mais il n'a pas l'intention de s'en aller alors qu'il planche, avec son président, sur un plan stratégique à cinq ans. L'objectif porte sur la nouvelle formule de la C1, comme l'évoquait Jacques-Henri Eyraud dans ces colonnes en juillet : « Notre idée est de faire partie des 32 ou 36 meilleures équipes européennes. Le plus dur, c'est de montrer sur le terrain qu'on est dignes d'entrer dans ce cercle. » Un cercle vertueux, à la manière des ligues fermées américaines, familières à McCourt.
En janvier, McCourt guettera avec attention l'efficacité d'Andoni Zubizarreta, que l'actionnaire a dans le viseur depuis le mercato estival. Le soutien affiché d'André Villas-Boas, dont il est proche, a jusqu'ici sauvé le Basque, mais sa réputation dilettante et son bilan ont épuisé la patience du côté de Boston. La majorité des deals sont proposés par des agents et non par le directeur sportif, ce qui n'est pas forcément bon pour les affaires.