Pourquoi ne pas exploiter les « temps morts » créés par le recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) pour y caser des publicités, ou associer ces interruptions de matches à un sponsor, comme cela existe déjà pour le cricket ou le football américain ? Un coup de VAR et ça repart ? Si l'on en croit le Financial Times, mercredi, plusieurs organisateurs de compétitions, et non des moindres, réfléchissent à la question.
Près de 100 M€ de revenus par grande compétition ?
Selon le quotidien britannique des affaires, la FIFA a reçu des offres d'entreprises intéressées par ce qu'un spécialiste du marketing sportif, cité par le journal, présente comme « la plus grosse opportunité de sponsoring jamais créée par le football ». Mais la fédération internationale assure avoir rejeté ces offres, l'UEFA jure ne pas s'intéresser au sujet, tandis qu'une source interne à La Liga, l'organisateur du Championnat espagnol, reconnaît qu'il s'agit d'une « piste éventuelle ».
La commercialisation du VAR pourrait générer entre 50 et 100 millions de livres (entre 58 et 116 M€) de revenus additionnels par grande compétition, selon les estimations des experts consultés par le « FT ». L'un d'eux a calculé que le VAR a entraîné 27 minutes de coupure lors de la Coupe du monde 2018. Quand on sait que la minute de publicité lors d'un match à élimination directe du Mondial peut atteindre jusqu'à 700 000 euros...