« Après Lyon en L1, vous affrontez Dijon en Coupe dès mercredi (18h30). À quel match vous attendez-vous ?
J'attends un match difficile, très physique avec beaucoup de ballons longs, de centres, du combat sur les seconds ballons. Dijon a perdu seulement deux fois à domicile (Saint-Étienne et Bordeaux), alors ça sera compliqué. On a 120 minutes pour gagner.
Récemment, vous marquez beaucoup sur des corners. Qu'est-ce qui a changé ?
Presque rien. Des fois, il suffit de parler pour avoir une autre concentration sur ces phases de jeu. Avec Neymar, Di Maria, on peut avoir des ballons dangereux et on a des gars forts de la tête. Je ne peux pas expliquer ce changement positif.
Comment Mauro Icardi peut se sortir de sa mauvaise passe ?
C'est toujours pareil avec les attaquants. Il lui faut des buts. Cela donne confiance. Mais il a l'expérience, il sait que c'est parfois plus compliqué au coeur d'une saison. Je suis convaincu qu'il va continuer de bosser, continuer d'essayer. Tout le monde va l'aider pour lui faciliter les choses.
« On va essayer de ne pas faire jouer deux fois 90 minutes aux joueurs entre Dijon et Amiens »
Comment être au maximum contre Dortmund, mardi prochain, en Ligue des champions ?
J'avais un plan mais il ne s'est pas réalisé. Avant Lyon, on pensait mettre une grosse équipe contre Dijon et quelques remplaçants face à Amiens. Mais on a des soucis avec Verratti, par exemple, et cela change tout. On va essayer de ne pas faire jouer deux fois 90 minutes aux joueurs entre Dijon et Amiens. Tout est lié : si Neymar est présent ou pas à Dijon, si Marquinhos est présent ou pas à Amiens, cela change les temps de jeu des autres joueurs. On doit arriver à Dortmund avec un groupe fort, et de la confiance.
Qu'avez-vous pensé des déclarations de Leonardo, dimanche, sur Canal Plus, qui estime qu'il y a une atmosphère négative autour du PSG quand arrivent les 8es de finale de la C1 ?
C'est de notre faute. L'histoire du PSG, c'est le Barça, le Real, MU... À cause de ces défaites, il est normal que tout le monde ne soit pas super positif. Pour moi, cela ne change rien. On est très heureux d'être là, en huitièmes de finale. On est reconnaissants, c'est un rêve pour tout le monde de jouer des matches comme ça. On reste positifs. Il faut tout donner, c'est tout. Il ne faut pas se laisser influencer par l'extérieur. »