La saison dernière, cela leur avait profité pleinement. Du 9 au 13 janvier 2019, les Strasbourgeois avaient déjà effectué un stage au même endroit, à San Pedro Del Pinatar, près de Murcie (Espagne) avant d'enchaîner trois succès, à Toulouse (2-1, le 13) puis à Monaco (5-1, le 19) en L1, ainsi qu'à Grenoble (L 2, 1-0 a.p., le 16) en 32es de la Coupe de France. Cette année, c'est juste avant un seizième de finale dans cette compétition (samedi, 18 heures, à Angoulême, N2), que Thierry Laurey et ses hommes se sont préparés « sous un soleil très intéressant et des pelouses de grande qualité » - dixit le coach alsacien - de lundi à vendredi, où ils ont rejoint directement la Charente, dans la soirée.
« On a effectué deux séances mardi et une lors de chacun des autres jours, dans de bonnes conditions de travail et une super ambiance, raconte le défenseur central ivoirien du RCSA, Lamine Koné, un large sourire aux lèvres. On joue aux cartes ou aux petits chevaux, on rigole bien, il y a beaucoup de bonne humeur et on prend énormément de plaisir tous ensemble. Cela permet donc de souder encore davantage notre groupe et ça fait aussi du bien aux organismes, aussi bien pour les joueurs en forme que pour les blessés », nombreux.
Pas encore avec Majeed Waris
Excepté Anthony Caci, touché aux adducteurs et resté à Strasbourg (comme le milieu Jérémy Grimm, sur le point d'être papa), ils étaient tous présents en Espagne. Un seul d'entre eux sera à nouveau opérationnel ce samedi : le milieu Dimitri Liénard, bien remis de son entorse à une cheville subie à Calais face au Portel (N3), au tour précédent de la Coupe (4-1, le 5 janvier). « Lebo Mothiba (attaquant, aine), Nuno Da Costa (attaquant, genou) et Mohamed Simakan (défenseur, genou) avancent bien », a confié Laurey, également privé du milieu Sanjin Prcic (dos) et de l'attaquant Ivann Botella (pied). Enfin, « on ne prendra aucun risque avec Kenny Lala (latéral droit), même si son genou touché à Metz a dégonflé ». Avec tous ces pépins, le technicien avoue : « On marche sur des oeufs et on doit faire très attention ».
Muette à Reims (0-0, 2-4 aux t.a.b., le 7 janvier) en quarts de finale de la Coupe de la Ligue puis à Metz en L1 (0-1, samedi dernier), son équipe doit aussi retrouver le souffle offensif qui lui avait permis de tenir la moyenne de deux buts par match lors de ses onze rencontres précédentes, toutes compétitions confondues. Pour cela, elle ne pourra pas encore compter sur l'attaquant international ghanéen Majeed Waris (28 ans), prêté jeudi soir par le FC Porto, avec une option d'achat obligatoire de 2 M€ et un contrat jusqu'en 2022 à la clé, mais non qualifié et de toute façon pas prêt sur le plan physique.
Cela ne préoccupe pas le placide Lamine Koné pour autant : « Si on ne se créait pas d'occasions, je serais plus inquiet. Mais à Reims comme à Metz, on s'en est procuré pas mal. On a déjà connu ce type de périodes et on a toujours su rebondir. Je n'ai aucun doute, notre efficacité va revenir ! » Il n'y a rien de tel qu'un stage en Espagne pour booster l'enthousiasme.