« Personne ne veut la guerre, moi non plus », a déclaré jeudi Senol Günes, le sélectionneur de la Turquie, interrogé en conférence de presse sur les opérations militaires des forces turques dans le nord-est de la Syrie. Recep Tayyip Erdogan, le président, a lancé cette offensive armée pour en déloger les Kurdes qui se battent contre l'État islamique aux côtés de la coalition internationale depuis plusieurs années, mais qu'Ankara considère comme des terroristes.
« La guerre s'est produite parce que nous avons été attaqués, a poursuivi le sélectionneur. Nous ne voulons pas nous battre. Nous voulons nous protéger. » Le but de cette opération est de créer une zone tampon de 120 km de long et de 30 km de profondeur pour accueillir une partie des 3,6 millions de Syriens actuellement réfugiés en Turquie. « La Turquie est en faveur du respect et de l'amour », a également dit Günes, qui veut vivre dans un pays « sans discrimination entre race, religion et langue ». « La guerre est une mauvaise chose, peu importe où elle se trouve. »