Benfica s'est encore enfoncé un peu plus dans la crise ce lundi soir et son entraîneur Bruno Lage, déjà en grand danger, a peut-être effectué son chant du cygne sur la pelouse du Maritimo Funchal. Auteur d'une seule victoire lors de ses six précédents matches, le champion du Portugal a craqué face au 16e (0-2).
Privé de Taarabt (blessé) comme de Ruben Dias (suspendu), le technicien lisboète avait décidé de mettre sur le banc Rafa Silva, titulariser Chiquinho et Cervi, relancer les « anciens » Samaris et Jardel, et le début de match de sa formation a semblé lui donner raison. Pendant 20 minutes, Benfica a multiplié les occasions mais a buté sur un immense Amir Abedzadeh, auteur notamment d'un superbe doublé arrêt devant Vinicius et Pizzi (18e).
Le Porto a l'occasion de s'envoler dans la soirée
Et puis le Maritimo a marqué un but, logiquement refusé pour hors-jeu, mais celui-ci a visiblement marqué les joueurs de Benfica, qui se sont alors totalement mis à déjouer. Gagnés par la peur, les Lisboètes ont peiné à reprendre le dessus, avant de se prendre deux coups de poignards, coup sur coup, à l'abord du dernier quart d'heure.
Deux buts presque similaires, avec une percée de Nanu puis un décalage fatal pour Correa (74e) et Pinho (79e). Et si le VAR a empêché le Maritimo de corser l'addition (90e+2), le mal était fait pour Benfica. Humilié ce jour, le géant portugais a semblé tout petit et pourrait pointer, dans la soirée, à six points du FC Porto, son grand rival.