« En France, ils ont testé leur dispositif au stade de football de Metz. »Récemment interrogé par Streetpress, à l'occasion de la sortie d'un livre-enquête, le journaliste Olivier Tesquet a lâché cette phrase pendant son interview. Autrement dit : une start-up messine a utilisé la reconnaissance faciale à Saint-Symphorien sans le signifier. Ce qui a provoqué des remous localement, le Républicain Lorrain y consacrant sa une du jour, et une double page à l'intérieur, et le club étant obligé de réagir pour calmer le jeu.
« Dans le cadre de la loi Larrivé, uniquement afin de faire respecter les interdictions commerciales de stade, une solution de comparaison faciale a été testée. Elle concerne donc exclusivement les personnes interdites d'accès au stade, écrit le FCM sur les réseaux sociaux. En outre, cette solution est un outil de prévention dans le cadre de la lutte antiterroriste et permet de détecter des objets dangereux (armes à feu, couteaux) et des colis abandonnés suspects. »
« Si la solution devait être mise en oeuvre dans les mois à venir pour les buts recherchés détaillés précédemment, elle le serait bien évidemment dans le cadre légal et réglementaire »
Et d'ajouter : « Si la solution devait être mise en oeuvre dans les mois à venir pour les buts recherchés détaillés précédemment, elle le serait bien évidemment dans le cadre légal et réglementaire. Il s'agit pour l'instant uniquement de tests techniques à vide, réalisés sur des employés de la start-up. »