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Nathanaël Mbuku (équipe de France U17) : « On est comme une famille »

Nathanaël Mbuku, ici sous le maillot rémois. (Richard Martin/L'Équipe)
Nathanaël Mbuku, ici sous le maillot rémois. (Richard Martin/L'Équipe)

Héros du huitième de finale remporté par les Bleuets contre l'Australie (4-0), le Rémois Nathanaël Mbuku, auteur d'un triplé, mise sur la cohésion du groupe pour continuer à avancer dans cette Coupe du monde des moins de 17 ans.

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Avant d'aller se détendre avec l'ensemble des Bleuets à la piscine, Nathanaël Mbuku, 17 ans, s'est replongé avec délice dans sa « soirée de rêve » durant laquelle il a inscrit un triplé face à l'Australie (4-0), dans la nuit de mercredi à jeudi, en huitièmes de finale du Mondial U17. L'attaquant rémois (5 apparitions en L 1 dont un succès au Parc des Princes, 2-0, face au PSG) espère maintenant poursuivre l'aventure jusqu'à Brasilia, où doivent se disputer les demi-finales et la finale de l'épreuve.

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« Qu'avez-vous fait du ballon du match contre l'Australie ?
Je l'ai gardé évidemment. Celui-là, il est spécial. Je l'ai fait signer par mes coéquipiers et je l'ai bien coffré dans mon sac (rires). Quand je suis rentré dans les vestiaires, on a dansé, on a chanté et c'est moi qui ai eu le privilège d'entamer le cri de guerre. Les paroles ? Ah non, je ne peux pas le dire, ça, c'est un secret (rires).

Que ressent-on quand on inscrit un triplé en huitièmes de finale de Coupe du Monde ?
Ah, c'est fabuleux ! Marquer un but, c'est difficile, mais, alors, en inscrire trois, c'est quelque chose d'extraordinaire. Et le faire avec le maillot de son pays, c'est une fierté supplémentaire. J'ai déjà marqué des triplés en amateur mais là, c'est un truc de fou. Pour l'équipe et pour nos carrières, c'est top ce qu'on a fait. Quand j'ai inscrit le premier but, j'ai surtout pensé à rester concentré. L'idée était de suivre les consignes du coach : rester compacts et ne pas s'énerver si le deuxième but ne venait pas. Finalement, mes coéquipiers m'ont permis d'en marquer un deuxième puis un troisième.

C'est Adil Aouchiche qui vous adresse ensuite deux passes décisives. Vous semblez bien vous entendre tous les deux...
Pas que sur le terrain d'ailleurs. Adil, c'est un super joueur, un vrai meneur de jeu. Il a un temps d'avance, il voit plus vite que les autres. Ça se sent qu'il joue avec des grands joueurs au PSG.

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Quel est votre modèle dans le foot actuel ?
Kylian Mbappé ! Je m'inspire de ce qu'il fait, de sa vitesse, de ses dribbles, de sa malice aussi.

« À partir du moment où je joue au foot, je suis content »

Votre entraîneur, Jean-Claude Giuntini, dit que vous êtes un joueur collectif et toujours de bonne humeur.
J'aime bien plaisanter, partager ma joie de vivre, aider les nouveaux à s'intégrer. Depuis tout petit, je suis comme ça, j'ai toujours le smile. On est comme ça dans la famille, on est heureux. À partir du moment où je joue au foot, je suis content. J'ai toujours pris du plaisir et je continue d'en prendre. C'est mon moteur.

Allez-vous réussir à en prendre face à l'Espagne, en quarts de finale ?
J'espère ! Moi, je ne les connais pas trop, les Espagnols. Je n'ai jamais eu la chance de jouer contre eux, donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre. L'important sera de garder le même état d'esprit que face aux Australiens.

Êtes-vous capables de remporter cette Coupe du monde ?
Oui, je pense qu'on peut gagner. Pourquoi ? Parce qu'on a réussi à créer une cohésion, à la fois sur le terrain et en dehors. On est comme une famille. On est sérieux quand il le faut mais on est aussi capables de s'amuser. C'est comme ça qu'on avance dans ce tournoi. »

publié le 8 novembre 2019 à 00h08 mis à jour le 8 novembre 2019 à 00h22
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