« Vous allez jouer votre troisième demi-finale de C1 avec le PSG. Est-elle différente des deux premières ?
Chaque saison, chaque match a son histoire. Mais il y a l'expérience qu'on a vécue et c'est important. Le coach a aussi cette expérience. Il sait très bien préparer ce genre de matches clés, surtout une qualification pour une finale de C1. Ce sont des matches qu'on est heureux de pouvoir jouer. Il faut se motiver avec de bonnes énergies.
À quel point sentez-vous que le Parc des Princes peut vous apporter ce supplément d'âme ?
On sait l'importance de jouer dans notre maison, avec nos supporters. C'est pour ça qu'il y a aussi beaucoup de confiance pour ce match. On sait comment ils peuvent changer un match avec leurs chants, leur énergie. On sait à quel point le foot compte dans la vie des gens. À Paris, il y a cette passion qu'on connaît, nous, au Brésil. C'est pour ça que ce sera important de jouer avec cette énergie.
Quels ingrédients faudra-t-il pour se qualifier ?
On a notre stratégie. Il faudra jouer avec notre idée, l'idée qu'on a depuis le début de saison, contrôler le ballon, faire ce qu'il faut pour se créer des occasions comme en seconde période là-bas. On a beaucoup parlé, travaillé, cité les détails à améliorer. Tout le monde est prêt et conscient de ce qu'il doit faire.
« On a ce grand espoir de faire de belles choses »
À Barcelone, vous étiez menés au score mais êtes restés calmes. C'est une nouveauté cette saison ?
C'est vrai qu'il y a eu ce calme. On a vu combien c'était important. Le coach insiste bien sur la durée du match, que ça peut durer 95 minutes, peut-être 120. On était dans le match, pas en difficulté. On a pris un but mais on a continué avec notre énergie, la même idée. La préparation au long de la saison, ça joue. Le club grandit aussi.
Vous êtes l'équipe la plus jeune des demi-finales. Voyez-vous cet aspect comme un avantage ?
Pour l'instant, ça fonctionne très bien. Le coach aime faire ce mélange, jeunesse / expérience. Il demande beaucoup, est vrai avec les joueurs. Même les jeunes, ceux qui sont peu expérimentés en C1, ont cette confiance du coach. C'est un travail qui vient tout au long de la saison. Certains ont de l'expérience, d'autres moins mais quand ils rentrent sur le terrain, ils jouent avec qualité. C'est ce qui fait notre force.
Pouvez-vous nous dire ce que le coach vous a dit pour y croire après l'aller ?
(Il marque un silence) Je ne peux pas. On a eu une discussion tout de suite après le match. Dans la semaine, le coach nous a montré la stratégie pour le prochain match et c'était comme ça.
Est-il possible de comparer cette saison avec celle de 2019/2020 lorsque vous avez atteint la finale de C1 ?
C'est très difficile de comparer les saisons, les équipes, les joueurs. Cette saison, il y a un bel espoir. En 2020, on a fait un très beau parcours, resté gravé dans les mémoires. Ce fut une saison particulière aussi en raison de ce que le monde a vécu. C'était très différent. Mais il faut toujours garder cette culture du collectif. On s'appuie surtout dans le travail, la cohésion de groupe, la volonté de faire les choses les uns pour les autres. Après, le jugement, je vous le laisse. Nous, les joueurs, on a ce grand espoir de faire de belles choses. »