Leader de la L1, le PSG s'est imposé à Brest (2-1). Sorti du banc, Mauro Icardi a donné les trois points aux Parisiens à la 85e.
Le match : 1-2
Brest avait prévenu. « On ne va pas jouer petits bras », avait lâché Ibrahima Diallo avant la rencontre. « Il faudra essayer de leur faire mal quand on le pourra », avait confirmé Olivier Dall'Oglio, sûrement inspiré par Dijon et Bruges, qui ont récemment malmené le PSG. Sous une pluie continue, le promu a envoyé du jeu, comme il le fait depuis le début de la saison. Dans l'entrejeu, Belkebla et Diallo ont notamment gêné le duo Verratti-Gueye, moins fringuant qu'à son habitude. Les débats ont été équilibrés (18 tirs à 17 pour le PSG) mais c'est Paris qui a ouvert le score, Draxler trouvant Di Maria à la limite du hors-jeu avant la pause (39e).
Incapable de creuser l'écart, notamment à cause de la méforme d'un Edinson Cavani en difficulté, le PSG s'est exposé aux idées offensives des locaux. Court, une des révélations de ce début de saison, s'est fendu d'une septième passe décisive cette saison, ce qui a permis à Grandsir d'égaliser (72e). Tuchel s'est appuyé sur son luxueux banc pour forcer la décision. Marquinhos a remplacé un Verratti touché à un genou et surtout, Icardi est entré à la place de Cavani. L'Argentin a encore prouvé qu'il était déjà indispensable : plein axe, à la réception d'un centre de Choupo-Moting, il a contrôlé du gauche pour échapper au marquage avant de marquer du droit, sur un pas. Sans Mbappé ni Neymar, c'est encore le joueur prêté par l'Inter Milan qui a sorti le PSG de l'ornière. Et lui permet de prendre provisoirement dix points d'avance sur Angers.
Un homme dans le match : Rico réussit son baptême
Contre toute attente, Sergio Rico a débuté la rencontre, Keylor Navas souffrant des adducteurs. Le gardien espagnol a connu un baptême ardu. Sous la pluie brestoise, pas vraiment aidé par sa défense, il a été souvent sollicité. S'il a bien repoussé un tir d'Autret (15e), a été vigilant pour claquer un centre tir vicieux de Perraud (35e) et sur une frappe de Belkebla (76e), il n'a rien pu faire face à Grandsir (72e) qui a tiré entre ses jambes. Son contrôle totalement raté de la 23e, sous la pression de Charbonnier, aurait pu coûter cher.