Ancien conseiller de Robert-Louis Dreyfus (entre 2004 et 2008), Louis Acariès a vu son nom cité par son ami Mourad Boudjellal dans le dossier de l'éventuel rachat de l'Olympique Marseille. Ce qu'il n'a pas nié sur Europe 1 en fin de journée même s'il a, à plusieurs reprises, rappelé que « rien n'est fait » alors que l'OM, par la voix de son président Jacques-Henri Eyraud, a déclaré que le club marseillais n'était « pas en vente ».
Sur la fiabilité du projet, dont il pourrait être un des conseillers, il a estimé qu'il « n'est pas sérieux mais réel. Mourad a prouvé qu'il avait été un grand président (avec le club de rugby de Toulon), il a une grande gueule, il sait y faire avec les médias. Il m'honore (en citant son nom). J'avais mis Pape Diouf en place et on avait réussi à mettre des choses en place en cinq ans. Mourad pense en premier à ceux qui ont réussi au club, il n'y en a pas beaucoup. »
« L'histoire des 700 millions, des fake news »
Sur la question de l'état du club, en comparaison de ce qu'il a connu il y a quinze ans, il a refusé de critiquer l'équipe dirigeante en place : « Il y a un propriétaire, M. McCourt, et un président, M. Eyraud, ils font de leur mieux. Gérer l'OM, ce n'est pas facile mais il faut peut-être encore faire mieux et pour cela il faut être aux manettes. Mais McCourt n'a pas dit qu'il vendait le club pour l'instant. »
Sur le dossier du rachat en lui-même, il ne pense pas intervenir, réservant ses conseils une fois la vente actée, ce qui est loin d'être fait à entendre l'ancien boxeur de 65 ans : « Pour l'instant le nom des banques, l'histoire des 700 millions, ce sont des supputations, c'est n'importe quoi, des fake news. Mais si cela se fait, j'irai à fond. Je suis positif pour Mourad car il a des arguments pour y arriver. »