Juste après le coup de sifflet final de Lille - Metz (0-0), samedi (13e journée de Ligue 1), l'entraîneur lorrain, Vincent Hognon a accroché par le bras son homologue lillois, Christophe Galtier, après avoir eu une altercation avec un membre de son staff. Interrogé sur cet épisode en conférence de presse, Hognon a expliqué : « Je lui ai simplement dit (à Galtier) que son équipe aurait dû terminer à dix ».
À la 63e minute, le latéral gauche du LOSC Reinildo n'a en effet récolté qu'un avertissement, alors qu'il avait asséné un tacle à haute vitesse, les pieds décollés à Thomas Delaine, lancé vers le but. En plus, le latéral gauche messin a été victime sur ce coup d'une entorse de la cheville et a été contraint de sortir. Or Galtier a répondu à Hognon : « Si je suis à ta place, je suis en colère », comme il l'a confié aussi en conférence de presse peu après.
Pas de recours possible
Auprès des journalistes, Galtier a poursuivi : « Après c'est une décision du VAR, à Valence (en C1 mardi, défaite 1-4), il nous a coûté un penalty, là il nous a évité une expulsion ». Sur le fond, les deux entraîneurs étaient donc bien d'accord, comme l'a confirmé ensuite en aparté l'entraîneur nordiste, pour considérer que la décision de M. Batta n'était pas la bonne. Le VAR ne l'a pas aidé, puisqu'il ne l'a pas incité à aller visionner les images, pourtant probantes. Et comme cette situation a déjà été jugée, avec un carton jaune à l'encontre de Reinildo donc, la commission de discipline de la LFP ne pourra pas la remettre en cause a posteriori, ce qui est le règlement en pareil cas. Il n'y a donc pas de recours possible.