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Ligue Europa : Ciro Immobile inarrêtable avec la Lazio Rome

Ciro Immobile, ici lors de la victoire de la Lazio contre l'Udinese (3-0), le 1er décembre en Serie A. (J. Lorenzini/Reuters)
Ciro Immobile, ici lors de la victoire de la Lazio contre l'Udinese (3-0), le 1er décembre en Serie A. (J. Lorenzini/Reuters)

Depuis son arrivée en 2016 à la Lazio Rome, en déplacement à Rennes ce jeudi (18h55) en Ligue Europa, l'attaquant italien (29 ans) affiche des statistiques qui le classent parmi les meilleurs buteurs européens.

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La rencontre de ce jeudi soir (18h55, à suivre en direct commenté sur le site L'Équipe) devrait prendre des allures de tour d'honneur pour le Stade Rennais, déjà éliminé de la Ligue Europa depuis deux journées et la défaite sur le terrain de Cluj (0-1, le 7 novembre). Pour autant, si les Bretons ne veulent pas concéder une cinquième défaite en six rencontres européennes cette saison, ils devront notamment se méfier de Ciro Immobile, buteur parmi les plus prolifiques d'Europe depuis le début de saison.

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Auteur du but de la victoire au match aller au stade Olympique de Rome (2-1, le 3 octobre) l'attaquant italien survole le classement des buteurs en Serie A (17 en 15 journées). Loin, très loin devant ses dauphins, Romelu Lukaku (Inter, 10 buts) et Joao Pedro (Cagliari, 10 buts). En Ligue Europa, il a aussi trouvé le chemin des filets deux fois en trois rencontres et est l'atout offensif numéro un d'une équipe romaine obligée de gagner et d'espérer un faux pas de Cluj (à domicile face au Celtic) pour se qualifier pour les seizièmes de finale.

Attaché à ses racines

À 29 ans, Immobile a enfin trouvé la stabilité. Et cela se ressent sur son rendement. Avant son arrivée à Rome à l'été 2016, l'avant-centre biancoceleste avait changé de club une à deux fois par an. Parfois avec succès, à l'image de son prêt à Pesacara (D2 italienne) ou de son premier passage au Torino, clubs avec lesquels il a fini meilleur buteur de Serie B (28 buts) puis de Serie A (22 buts) en 2012 puis en 2014. Mais le plus souvent, il s'est retrouvé en difficulté, à l'image de son passage au Borussia Dortmund où il avait été recruté pour succéder à Robert Lewandowski, parti au Bayern (à l'été 2014).

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« Je pense que le fait de retourner en Italie, ça lui a fait du bien, témoigne son ancien coéquipier au centre de formation de la Juventus, Abdoulaye Bamba. Le Borussia, c'est un grand club. Il pouvait s'y imposer, mais il n'y a pas eu le déclic. Le fait de rentrer en Italie, à côté de sa famille... C'est un Napolitain : Rome, ce n'est pas très loin, il est proche de ses terres. Il s'est vraiment stabilisé et ça lui a fait du bien. »

La C1 comme point faible

Ses statistiques actuelles confirment les dires du défenseur d'Angers : Immobile avait certainement besoin d'un projet dans lequel s'investir pour démontrer toute l'étendue de son sens du but. Un instinct chez lui. « Avec la Primavera (le nom des équipes des moins de 19 ans en Italie), il avait déjà l'instinct du tueur, il marquait but sur but. Je ne suis pas étonné de ce qu'il fait maintenant : il le faisait déjà exactement de la même manière à l'époque avec les jeunes », se souvient Bamba.

Attaquant « infatigable, très adroit et qui peut sortir une frappe de 25 mètres à tout moment », toujours selon son ami angevin, Immobile ne fait pourtant pas partie de ces joueurs dont le nom vient immédiatement à l'esprit lorsqu'il faut citer les meilleurs n° 9 d'Europe. Il faut dire que ses 4 buts en 10 matches de Ligue des champions depuis le début de sa carrière ne plaident pas en sa faveur. Y remédier devient dès lors un objectif. Après avoir séduit la Ville éternelle, le successeur naturel de Miroslav Klose à la Lazio s'emploie à mettre « la Botte » à ses pieds, avant d'espérer conquérir le Vieux continent.

publié le 12 décembre 2019 à 09h05 mis à jour le 12 décembre 2019 à 09h19
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