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Ligue 1 : le PSG facile pour ses débuts contre Nîmes

Le PSG a battu Nîmes (3-0), dimanche, au Parc des Princes, où les supporters ont demandé le départ de Neymar. Edinson Cavani, Kylian Mbappé et Angel Di Maria ont permis à Paris de rejoindre Lyon en tête dès la première journée.

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Le match : 3-0

Thomas Tuchel voulait que son équipe « commence fort, très très fort ». Le PSG n'est peut-être pas allé jusque-là, dimanche soir, dans un Parc des Princes qui avait des messages à faire passer (lire ci-dessous), mais il a facilement éteint (3-0) une équipe de Nîmes partiellement recomposée après le départ de plusieurs de ses cadres cet été (Téji Savanier, Denis Bouanga, Sada Thioub, Jordan Ferri, Faitout Maouassa, Rachid Alioui).

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De fait, difficile de savoir où en est vraiment Paris, toujours privé de Neymar, huit jours après une victoire sans éclat face à Rennes (2-1), lors du Trophée des champions. Déjà buteur contre les Bretons, Kylian Mbappé a confirmé qu'il avait des jambes de feu, semant le danger sur chaque accélération ou presque (5e, 16e, 34e, 42e, 67e, 75e, 79e), jusqu'à trouver la faille d'une frappe puissante du pied gauche sous la barre (2-0, 56e) après un bon service de Juan Bernat, lancé par Marquinhos, encore excellent au poste de sentinelle dans le 4-3-3 de Tuchel.

Meilleur réalisateur de Ligue 1 la saison passée (33 buts), le champion du monde est parti sur des bases statistiques élevées, ajoutant à son bilan du soir une passe décisive pour Angel Di Maria, laissé sur le banc au coup d'envoi et auteur de son deuxième but en huit jours, lui aussi (69e). Edinson Cavani a, lui, ouvert son compteur. Pas encore au top de sa forme physiquement, l'Uruguayen a profité de l'intervention du VAR consécutive à une main dans la surface de Pablo Martinez pour ouvrir le score sur penalty (24e). Et doucher les minces espoirs de Nîmes, disposé dans un 4-3-3 compact mais trop limité, qui n'aura jamais été dangereux, en dehors d'une frappe de Renaud Ripart passée au-dessus du cadre (41e). Le PSG est déjà coleader, avec l'OL.

Le fait : un Parc hostile à Neymar

Il n'était même pas sur la feuille de match, laissé à la maison parce que les « discussions » autour de son avenir, qui semble s'écrire en Espagne, sont « plus avancées qu'avant », dixit Leonardo, le directeur sportif du PSG. Cela n'a pas empêché le Parc des Princes de faire passer quelques messages, dimanche soir. Avant le match, une banderole « Neymar casse-toi ! » a été déployée par des membres du Collectif ultras Paris (CUP) en tribune Auteuil, qui a entonné des chants insultants au bout de trois minutes de jeu (« Neymar, hijo de puta » : Neymar, fils de p... »).

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Un deuxième message est apparu dans ce même virage, en première mi-temps : « Neymar, se faire taper par une p... n'arrive pas qu'en remontada, tu t'en souviens ? » Allusion aux accusions de viol dont a été l'objet le Brésilien (la plainte a été classée sans suite, vendredi) et au mémorable renversement de situation opéré par le Barça de Neymar face au PSG, le 8 mars 2017, en Ligue des champions (0-4 en huitièmes de finale aller, 6-1 au retour). Le nom de Leonardo, lui, a été scandé par tout le stade en fin de match.

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C'est la cinquième fois de suite que le PSG remporte son premier match de Ligue 1 de la saison sans encaisser de but. Ces dernières saisons, le club de la capitale avait battu Lille (1-0, 2015-2016), Bastia (1-0, 2016-2017), Amiens (2-0, 2017-2018) et Caen (3-0, 2018-2019).

Tuchel sur les chants anti-Neymar : « Si je peux comprendre ? Oui et non »

publié le 11 août 2019 à 22h56 mis à jour le 12 août 2019 à 01h10
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