Le fait : les « fumis » ont eu raison de la goal-line Technology
En plus de retarder le coup d'envoi de la seconde période d'une quinzaine de minutes, le craquage massif de fumigènes par les ultras du virage sud « Lyon 1950 » pour fêter leur dix ans au retour du vestiaire des joueurs, a causé la panne de la goal-line technology (qui permet de vérifier si le ballon a entièrement franchi la ligne de but). Selon le délégué de la LFP, elle n'a plus fonctionné à cause de la fumée. Les deux équipes en ont été prévenues et la décision a été prise de faire reprendre le match.
Le geste : l'expulsion « Taekwondo » de Marçal
Plutôt que d'aller au duel de la tête avec Boudaoui, le latéral gauche lyonnais a préféré exécuter un invraisemblable balayage du pied gauche dans la tête du milieu droit niçois, tombé au sol. Marçal a vu son geste, digne du Français Pascal Gentil, le double médaillé de bronze olympique (en 2000 et 2004), récompensé d'un rouge direct (34e).
Malgré les absences de Depay, son nouveau capitaine, et d'Aouar, Lyon se remet ainsi sur de bons rails face à des Niçois qui enchaînent une cinquième défaite de suite en déplacement et restent scotchés dans le bas du classement.
Si l'expulsion de Marçal (34e) a remis un peu de piment dans cette partie en contraignant l'OL à jouer à dix contre onze pendant une petite heure, jusqu'à l'expulsion à son tour de Burner (86e), Nice n'est jamais arrivé à recoller au score. Après avoir vu la VAR confirmer l'annulation de son but (49e), Dolberg est toutefois parvenu à réduire pour de bon la marque (78e).
Deux semaines après avoir perdu « l'Olympico » à Marseille (1-2, le 10 novembre), l'OL a remis le contact devant Nice, ce samedi après-midi. Ce duel entre deux des équipes les plus décevantes depuis le début de la saison a vite tourné en faveur des Lyonnais grâce aux... Niçois. Dante a tout d'abord remis involontairement le ballon dans la course de Reine-Adélaïde sur l'ouverture du score (10e). Puis Nsoki a raté sa passe latérale pour son capitaine, poussant Hérelle à concéder un penalty sur Dembélé, qui l'a lui-même transformé (28e).