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Ligue 1 : à Rennes, Angers a manqué d'efficacité

L'Angevin Angelo Fulgini au duel avec le Rennais Benjamin Bourigeaud. (Damien Meyer/AFP)
L'Angevin Angelo Fulgini au duel avec le Rennais Benjamin Bourigeaud. (Damien Meyer/AFP)

Le SCO a livré une partie cohérente ce samedi sur le terrain de Rennes (1-2). Mais il a manqué de promptitude dans les zones de vérité et poursuit sa chute au classement.

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Ils étaient troisièmes il y a huit jours, les voilà dixièmes. À Rennes (1-2), ce samedi, les Angevins ont conclu une semaine délicate, entamée par un revers à Nice (1-3, samedi 30 novembre) et poursuivie mardi par une défaite face à Marseille (0-2). Pourtant, le contenu a été plutôt bon au Roazhon Park. Comme face à l'OM, c'est Angers qui a eu le ballon. Le club Scoïste a été bien plus entreprenant que son adversaire breton.

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« Quand on a les occasions, à un moment donné, il faut les convertir »

Stéphane Moulin, entraîneur d'Angers

Mais par manque de chance (poteau de Fulgini, 2e) ou de précision (frappe d'Alioui non cadrée, 61e), le club de l'Anjou a failli offensivement. Ajoutez à cela une défense un peu trop permissive, et vous obtiendrez le cocktail de la mauvaise soirée. « Eux, ils ont été extrêmement réalistes, analysait l'entraîneur angevin, Stéphane Moulin. C'est un match qui laisse des regrets. Ce qu'on avait imaginé, on l'a fait. Mais on manque d'efficacité par rapport au début de saison. Quand on a les occasions, à un moment donné, il faut les convertir. Ce soir, il y a eu la manière pour nous, et pas le résultat. »

Contraint d'enchaîner les rencontres seul devant en raison des blessures conjointes de Stéphane Bahoken, Wilfried Kanga et Casimir Ninga, l'ancien Nîmois Rachid Alioui symbolise ce manque de peps devant le but. En reprenant victorieusement le corner de Thomas Mangani dévié par Vincent Pajot dans le temps additionnel, il a mis un terme à plus de 650 minutes sans but (le dernier remontait au 28 septembre, face à Amiens, 1-1), mais il a globalement peu pesé dans le jeu, ce qui est l'un de ses points forts habituellement. « À force de tirer toujours sur les mêmes, on ne peut pas faire de rotation, déplorait Moulin. Même dans les options de choix de jeu. »

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Le technicien, satisfait du contenu, cherchait tout de même à positiver : « On ne retient, à l'arrivée, que ce résultat. Mais je ne vais pas remettre tout en cause parce qu'on a perdu ici, à Rennes. L'équipe progresse. » Cela tombe bien car deux matches plutôt ardus se profilent pour conclure l'année civile : contre Monaco le 14 décembre, et à Nantes le 21.

publié le 7 décembre 2019 à 23h46 mis à jour le 7 décembre 2019 à 23h47
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