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L'OL, la paix retrouvée après un début de saison raté

Les Lyonnais vont mieux après un début de saison manqué. (A. Martin/L'Équipe)
Les Lyonnais vont mieux après un début de saison manqué. (A. Martin/L'Équipe)

Après un début de saison catastrophique, Lyon a réussi en ce mois de janvier à redresser la barre. Et à obtenir le soutien de tous les groupes de supporters.

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Les émotions décuplées d'une qualification à l'arrache pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Lille (2-2, 4 t.a.b. à 3) ajoute encore un peu plus au bonheur actuel. L'OL vit en ce mois de janvier, pourtant piégeux sur le papier (déplacements à Bordeaux, 2-1, et à Nantes, 4-3), sa meilleure période de l'ère post-Genesio. L'enchaînement des matches, des compétitions laissaient craindre des dérapages incontrôlés. Il n'en est rien en dépit de soucis récurrents défensifs dans les ultimes minutes qu'il faudra régler.

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Jean-Michel Aulas s'est offert sa nuit au Stade de France le 4 avril, ce n'est pas rien pour lui qui attendait ce voyage dans la capitale depuis 2014. Comme un instantané symbolique, la communion entre les joueurs et le Kop Virage Nord, le même qui les avait hués après la qualification contre Leipzig pour les 8es de Ligue des champions, en dit long sur la paix revenue.

Garcia a reconquis une partie du public

Et si l'OL venait à s'imposer contre un Toulouse moribond, dimanche, il se rapprocherait du podium du Championnat, l'objectif avoué. Avec une qualification en 8es de C1, une finale de Coupe de la Ligue, l'OL retrouve des standards académiques plus proches de ses ambitions. Seul Rudi Garcia a encore un peu de boulot pour remonter dans les coeurs de certains aficionados mais son travail, avec un groupe amputé de Jeff Reine-Adélaïde et de Memphis Depay, depuis décembre, n'est pas négligeable.

Cette période peut aussi être portée à son crédit. Il ne s'est pas entêté dans un système, même s'il voyait dans le 4-3-3 la meilleure option pour son équipe, il a su rajeunir son groupe en lançant Maxence Caqueret et Rayan Cherki, les deux jeunes talents locaux. Sa gestion d'un effectif amoindri par 4 blessures majeures (Dubois et Koné en plus) a fonctionné, l'OL décrochant sous son règne une place de quatrième en L1.

Aulas a d'ailleurs très vite évoqué son technicien après Lille : « On a un coach qui mérite d'être soutenu. C'est un grand manager. Il a remis la paix dans le vestiaire. » Il n'y avait pas la guerre dans le vestiaire mais Aulas validait ainsi, par ricochet, le choix stratégique de son embauche. À ces bonnes nouvelles s'ajoute l'arrivée de Karl Toko Ekambi qui permettra à Dembélé de souffler un peu. Reste, en attendant la finale du 4 avril, à entretenir cette dynamique positive. Car on le sait, les équilibres restent parfois fragiles à Lyon...

publié le 23 janvier 2020 à 00h10
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