Au service du collectif
Si le maintien passe par des prestations collectives abouties et récompensées de points - c'est une lapalissade - des exploits individuels peuvent permettre aux équipes de bas de tableau de s'offrir un bol d'air. Samedi, le Messin Alexandre Oukidja a écoeuré les attaquants nantais (0-0). Sidy Sarr, passeur décisif face à Angers (1-0), fait partie des symboles du renouveau nîmois. Du côté de Dijon, après Stephy Mavididi, double buteur le week-end dernier, c'est Mounir Chouiar qui s'est distingué avec un doublé synonyme de match nul à Bordeaux (2-2). Quant à Gaël Kakuta et Serhou Guirassy, ils ont montré face au PSG que le salut amiénois pourrait passer par le jeu (4-4).
Des candidats passés près...
Depuis le début de la saison, au moins un joueur par journée de Championnat avait reçu une note supérieure ou égale à 8 dans ces colonnes, s'assurant de fait quasiment une place dans l'équipe type. Ce week-end, pourtant, personne n'a eu plus de 7, causant un embouteillage à certains postes : Slimani (Monaco), Osimhen (Lille), Touré (Reims) ou encore Diony (Saint-Étienne) prétendaient notamment à une place devant, mais celles-ci coûtaient cher. Même chose dans les buts où ni Mandanda (Marseille), ni Benitez (Nice) n'ont réalisé autant d'arrêts qu'Oukidja.
Amavi puissance 5
Parmi tous les joueurs du Championnat, seuls deux ont été présents au moins aussi souvent que Jordan Amavi (Marseille) dans l'équipe type : les Parisiens Angel Di Maria (5 apparitions) et Neymar (6). Pourtant, la moyenne du défenseur marseillais est bien loin de celle des deux parisiens : le signe d'une saison à deux vitesses.