Calendrier, améliorations et travail. Après ses deux premiers matches historiques contre la Finlande, mardi (1-1) et mercredi (1-2), l'équipe de France féminine de futsal est désormais lancée et tournée vers l'avenir. « On a fait un premier match nul inespéré, on avait une bonne étoile, raconte Pierre-Etienne Demillier, le sélectionneur de cette équipe de France. Le deuxième, on termine avec une défaite à 40 secondes de la fin mais ce n'est pas grave. Je pense que la défaite fait partie du processus d'apprentissage. »
Justement, les Françaises continueront d'apprendre lors des matches prévus dans le calendrier en 2024. La prochaine échéance est dans trois mois, de quoi faire languir les joueuses et le coach. La sélection féminine de futsal se donne donc rendez-vous en février en Slovénie, équipe du top 12 européen, puis en Serbie pour un tournoi amical. « Le but du prochain rassemblement sera d'être dans la continuité, de travailler sur le projet de jeu et se situer par rapport aux autres équipes », explique le sélectionneur.
Alexandra Atamaniuk, capitaine de l'équipe de France et buteuse contre la Finlande, s'aligne sur le discours de son sélectionneur : « On va prendre chaque match les uns après les autres. L'objectif sera de gagner en expérience et une fois aux qualificatifs de l'Euro, ce sera de tout donner pour accrocher cette qualification. »
Les qualifications pour l'Euro en ligne de mire
Dans les dates importantes des mois qui arrivent, il y a surtout le tour préliminaire de l'Euro féminin de futsal, en mai 2024. Les joueuses de Demillier connaîtront la composition de leur groupe au moment du tirage au sort qui aura lieu en janvier. Les Françaises devront être dans les deux premières places pour atteindre l'étape suivante tandis que les huit meilleures nations européennes ne participeront pas. « C'est difficile de se situer, j'ai envie de dire qu'on est ambitieux mais faut être ambitieux réaliste, on va doucement avec les objectifs », confie le coach sur cette grosse échéance.
Concernant les points d'amélioration, Demillier est lucide : « L'animation offensive, on est un peu au départ donc on va axer là-dessus et sur les coups de pied arrêtés offensifs et défensifs où on a peu de repères. »
Les joueuses ont désormais trois mois pour travailler dans leur club respectif, avant de potentiellement se retrouver dans les quinze joueuses sélectionnées avec l'équipe de France en février prochain. « L'ossature sera à l'intérieur du quinze de novembre, la base sera là, explique le sélectionneur des Bleues. Après, on ne se ferme aucune porte. »