Le conseil des prud'hommes de Nantes a donné jeudi en grande partie raison à Michel Der Zakarian, qui demandait 240 000 € au Football Club de Nantes après son second départ du club, en 2016. L'actuel entraîneur de Montpellier s'appuyait sur l'article 662 de la Charte du football professionnel : celui-ci stipule qu'une « indemnité d'ancienneté » est versée « à tout entraîneur (...) dans un club qui ne lui renouvellera pas son contrat dans la même fonction et à salaire au moins égal » s'il a exercé « pendant au moins quatre saisons ». « Si l'entraîneur quitte son club de sa propre initiative, il perd le bénéfice de l'indemnité », précise la charte.
Der Zakarian réclamait donc 184 289 € pour son « indemnité d'ancienneté », 50 000 € de préjudice moral et 5 000 € de frais de justice. Mais le FCN soutenait que son ancien coach était précisément parti « de sa propre initiative » : l'entraîneur avait dit devant les caméras de beIN Sports, à l'issue d'un match entre l'OM et les Canaris, qu'il ne comptait pas prolonger son contrat. Le conseil des prud'hommes a finalement octroyé les 184 289 € demandés par l'ancien coach du FCN et 1 000 € supplémentaires pour ses frais de justice. Il ne touchera en revanche pas les 50 000 € qu'il demandait pour son « préjudice moral ». Le club a désormais un mois pour faire appel du jugement.