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Julien Stéphan (Rennes) : « On ne reste pas les deux pieds dans le même sabot »

Julien Stéphan et Rennes vont tenter d'éviter une cinquième défaite d'affilée, samedi à Nantes. (N. Luttiau/L'Équipe)
Julien Stéphan et Rennes vont tenter d'éviter une cinquième défaite d'affilée, samedi à Nantes. (N. Luttiau/L'Équipe)

Après trois revers consécutifs en L1, dont le dernier à domicile contre Toulouse (1-2), Rennes s'est avachi à la 10e place du Championnat. Julien Stéphan attend un rebond dans le derby à Nantes, samedi, pour garder un mince espoir d'Europe.

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« Comment s'est passée la semaine depuis Toulouse (1-2) ?
Quand tu sors d'un match comme ça, en ayant raté une bonne partie de la rencontre, c'est difficile pendant un ou deux jours pour tout le monde. Après, il faut se réfugier dans le travail, discuter, bien analyser, dire les vérités sur ce qui a été fait et rebasculer sur la préparation de Nantes, dans le labeur, pour tâcher de s'en sortir.

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Comment interprétez-vous ce nouveau couac ?
Comme après le match, j'ai le sentiment qu'on a été cohérents jusqu'au but. L'égalisation a eu un impact sur la dynamique mentale de l'équipe et on a oublié les intentions de départ, on est sortis de ça.

C'est le constat d'une fragilité mentale qui n'est pas nouvelle...
J'avais constaté un déficit de confiance fin novembre en arrivant, avant une période très bonne, donc on ne l'avait pas trop perçue. Elle ressurgit aujourd'hui. Elle avait peut-être déjà existé en première partie de saison. On va lutter jusqu'au bout, on est dans cet état d'esprit de lutte pour repartir. Il faut se battre, on est dans le temps de la bagarre, de trouver des solutions pour ça, pour rebondir.

« Il y a eu beaucoup d'efforts fournis, physiques et mentaux, sur janvier-février-mars, et il semblerait qu'on ait un contrecoup à ce niveau-là »

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Des explications se dégagent-elles sur cette mauvaise passe ?
Il faut les chercher. Il y a eu beaucoup d'efforts fournis, physiques et mentaux, sur janvier-février-mars, et il semblerait qu'on ait un contrecoup à ce niveau-là. Il peut y avoir le fait qu'on entre dans une période un peu particulière de fin de saison, avec des choses qui peuvent se passer à l'intersaison. On a aussi joué une demi-finale de Coupe de France (0-1 à Paris), ce qui n'est pas commun, ce peut être aussi un moment difficile à digérer, c'est peut-être un élément supplémentaire.

Nantes, c'est comme un dernier joker dans la course à l'Europe ?
Je ne sais pas, en tout cas c'est un derby avec tout ce que ça comporte en termes de valeurs, d'engagement, d'intensité, de représentation pour le club et le public, donc il y a une nécessité d'être au rendez-vous pour tout ça, contre un adversaire requinqué qui joue son maintien. Après, il faut jouer, être plus efficaces et maintenir, dans les moments difficiles d'un match, une forme de constance dans la performance, l'attitude et les efforts. »

publié le 18 avril 2024 à 15h59
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