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Islande - France : les 5 matches les plus marquants

Olivier Giroud conduit son ballon entre Ari Freyr Skulason et Birkir Bjarnason, en quarts de l'Euro 2016 (5-2). (Pierre Lahalle/L'Équipe)
Olivier Giroud conduit son ballon entre Ari Freyr Skulason et Birkir Bjarnason, en quarts de l'Euro 2016 (5-2). (Pierre Lahalle/L'Équipe)

Avant la rencontre Islande - France, ce vendredi (20 h 45), comptant pour la septième journée des qualifications à l'Euro 2020, retour sur les 5 affrontements les plus marquants entre ces deux nations.

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Ce vendredi soir (20 h 45), Français et Islandais se retrouvent pour la quinzième fois depuis 1957, et même pour la dixième fois dans une phase de qualifications pour l'Euro. Jusqu'ici, le bilan est plutôt flatteur pour les Bleus, avec 10 victoires et 4 nuls, mais la France n'a pas toujours été à son avantage, et les rencontres bien plus serrées que les chiffres ne laissent imaginer.

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Islande 0 - 0 France (25 mai 1975) : Premier accroc

Dans ces éliminatoires pour l'Euro 1976 en Yougoslavie, la France est en mauvaise posture quand elle se présente en Islande. Avec une défaite d'entrée en Belgique (1-2) et un nul contre l'Allemagne de l'Est au Parc des Princes (2-2), les Bleus comptent 4 points de retard sur les Belges, alors que seul le premier du groupe se qualifie (la victoire vaut alors deux points). Impuissants, les Français emmenés par Henri Michel et Georges Bereta trébuchent (0-0). Avec ce nouveau nul, leurs chances de qualification s'amenuisent. Finalement, la France terminera troisième, derrière la Belgique et la RDA, et devant l'Islande. Nouvel échec en qualifications après les Euros 68 et 72, et les Coupes du monde 70 et 74.

France 2 - 0 Islande (29 avril 1987) : La der de Platini

Championne d'Europe en titre, troisième de la Coupe du monde 1986, la France piétine en qualifications pour l'Euro 88 (2 nuls, 1 défaite). Mais plus que la victoire finalement acquise contre l'Islande (2-0) ce soir-là, qui restera comme l'unique succès tricolore lors de ces éliminatoires (les Bleus finiront troisièmes et ne se qualifieront pas), la France dit adieu à son magicien, Michel Platini. Il dispute sa 72e et dernière sélection et quitte une équipe déjà orpheline d'Alain Giresse, Maxime Bossis et Dominique Rocheteau, retraités depuis la fin du Mondial mexicain. L'ancien milieu offensif de Nancy, Saint-Étienne et de la Juventus laisse une trace immense dans l'histoire de l'équipe de France, à qui il a apporté son premier titre international (Euro 84) et dont il est, à cet instant, le meilleur buteur de l'histoire avec 41 buts (Thierry Henry l'a ensuite devancé, avec 51 unités).

Michel Platini contre l'Islande, en 1987. (M. Deschamps/L'Équipe)
Michel Platini contre l'Islande, en 1987. (M. Deschamps/L'Équipe)
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Islande 1 - 1 France (5 septembre 1998) : Les Bleus étrennent l'étoile

L'équipe de France dispute en Islande son premier match de compétition depuis sa victoire en finale de la Coupe du monde 1998, pour le début des qualifications à l'Euro 2000. Au poste de sélectionneur, Aimé Jacquet a passé la main à Roger Lemerre et les Bleus se présentent en Islande avec quatre joueurs qui n'ont pas disputé le Mondial : Lilian Laslandes, titulaire, Lionel Letizi, Alain Goma et Tony Vairelles. En difficulté face au bloc défensif islandais, la France ne peut faire mieux qu'un match nul (1-1), grâce au but égalisateur de Christophe Dugarry. La qualification ne sera acquise qu'au tout dernier match, lors du retour contre l'Islande, avec une victoire 3-2 en octobre 1999.

France 3 - 2 Islande (27 mai 2012) : Tout près de la catastrophe

Quelques jours avant le début de l'Euro 2012, la France dispute son premier match de préparation contre une équipe d'Islande non qualifiée. Cinquièmes (sur six) d'un groupe avec le Portugal et le Danemark, les Islandais n'ont marqué des points que contre Chypre (1 victoire, 1 nul). La rencontre s'annonce donc comme une formalité pour les hommes de Laurent Blanc, qui aligne une équipe très offensive, avec Samir Nasri, Yoann Gourcuff, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Karim Benzema titulaires. Mais, à Valenciennes, rien ne se passe comme prévu et l'Islande mène 2-0 à la pause. La France s'en sort de justesse, grâce à Mathieu Debuchy (52e), Franck Ribéry (86e) et Adil Rami (87e). Les Bleus seront éliminés de l'Euro un mois plus tard, battus par l'Espagne (0-2), le futur vainqueur.

Adil Rami apporte la victoire à la France, en 2012. (Alain Mounic/L'Équipe)
Adil Rami apporte la victoire à la France, en 2012. (Alain Mounic/L'Équipe)

France 5 - 2 Islande (3 juillet 2016) : Le piège évité

Qualifiée pour les quarts de finale de son Euro à la maison, la France est loin d'impressionner. Ses victoires sans gloire contre la Roumanie (2-1) et l'Albanie (2-0), et son nul face à la Suisse (0-0) n'apportent pas la sérénité espérée. Encore moins le huitième de finale contre l'Irlande (2-1) où les Bleus, menés à la pause, s'en sortent par un changement de système et un doublé d'Antoine Griezmann.

En face, l'Islande est l'ovni de la compétition. Elle sort deuxième de son groupe, devant le Portugal, avant de terrasser l'Angleterre (2-1) grâce à une performance collective pleine. En tribunes, son clapping devient le symbole de l'Euro. Menace donc pour les Bleus. Sérieux, les joueurs de Didier Deschamps ne laissent aucune chance à leur adversaire, mené 0-4 à la mi-temps. La France s'impose 5-2 et s'ouvre le chemin des demi-finales. L'Islande, elle, s'est montrée à la face du monde.

publié le 11 octobre 2019 à 09h00
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