« Qu'est-ce qui domine après le match en Turquie (0-1), la satisfaction d'avoir presque accroché un nul, ou la déception d'être passé tout près de l'exploit ?
Évidemment, c'était un grand match, la France avait perdu 2-0 (contre la Turquie, le 8 juin), nous 1-0... Comme à chaque match, on essaie. On est tristes de ne pas avoir fait match nul, mais on a tenu (jusqu'à la 89e minute), et ça nous rend heureux. On a suscité le respect.
L'équipe de France jouera son 100e match au Stade de France. Vous avez disputé le premier France-Andorre, en 1998 (2-0). Quels souvenirs en gardez-vous ?
J'avais 18 ans, on avait eu la chance de jouer le premier match contre les champions du monde. Rien que d'en parler, j'ai la chair de poule. Jouer un France-Andorre pour le 100e match au Stade de France, c'est une marque de respect.
Qu'est-ce que vous craignez face à la France, et quelles sont vos attentes ?
C'est difficile de leur trouver des points faibles, ce sont les champions du monde. Et les points forts, il y en a beaucoup. On espère toujours marquer des buts, marquer des points. Mais le match sera compliqué, les gens sont intelligents et voient bien la différence entre la France et Andorre. Notre objectif, c'est de prendre des points et de jouer au football. »