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Gylfi Sigurdsson (Islande), avant le match contre la France : « On est difficile à battre ici »

Gylfi Sigurdsson, ce jeudi en conférence de presse.  (Gonzalo Fuentes/Reuters)
Gylfi Sigurdsson, ce jeudi en conférence de presse.  (Gonzalo Fuentes/Reuters)

Le joueur d'Everton s'appuie sur l'atmosphère de Reykjavik, où l'Islande n'a pas perdu un match de qualification depuis 2013, pour promettre une soirée difficile aux Bleus, vendredi (20h45), dans le cadre des qualifications à l'Euro 2020.

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Sous le soleil, Reykjavik ressemble moins à un piège pour l'équipe de France, opposée vendredi à l'Islande (20h45) en qualifications à l'Euro 2020, mais il faut se méfier des apparences. C'est le message que le milieu de terrain d'Everton, Gylfi Sigurdsson, a tenu à faire passer dans la conférence de presse de l'Islande, ce jeudi : « Depuis cinq ou six ans, on est difficile à battre, ici, surtout en qualifications. D'ailleurs, je n'arrive pas à me souvenir de notre dernière défaite. Alors, j'espère que ça va durer. Ici, l'atmosphère est fantastique, on joue toujours à guichets fermés, et pour nous, les joueurs islandais qui évoluons à l'étranger, revenir au pays est très, très important. J'espère que l'on va vivre encore une grande soirée. »

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Du coup, on a cherché pour lui : en qualifications, en Coupe du monde, cette fois, la dernière défaite de l'Islande remonte à la venue de la Slovénie (2-4), le 7 juin 2013.

« L'Islande n'a jamais battu la France, mais ce sera demain, peut-être. Oui, demain, peut-être... » - Erik Hamren, le sélectionneur de l'Islande

Erik Hamren, le sélectionneur suédois de l'Islande, souligne qu'une large part de son travail consiste à entretenir la flamme : « Au match aller, en France (0-4), les Français ont été bons, je respecte cela, mais nous, on n'a pas fait du tout ce qu'on voulait faire. Alors, la plus grande chose à changer est de croire vraiment en nous. De croire qu'on peut le faire. C'est un match où nous n'avons rien à perdre. Tout le monde s'attend à ce que la France gagne. De manière réaliste, d'ailleurs, elle devrait gagner. Mais on sait que des choses inattendues arrivent dans le foot. L'Islande n'a jamais battu la France, mais ce sera demain, peut-être. Oui, demain, peut-être... »

Gylfi Sigurdsson, qui devrait être capitaine en l'absence d'Aron Gunnarsson, n'a pas oublié la gifle du Stade de France : « D'abord, il faudra défendre mieux. Ensuite, on n'avait pas joué là-bas avec l'intensité dont notre jeu a besoin. La France avait bien joué, d'accord, mais notre match avait été pauvre, et je suis plutôt sûr que cela ne se passera pas comme ça demain... »

publié le 10 octobre 2019 à 14h28 mis à jour le 10 octobre 2019 à 14h30
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