« Vous devez être triste après la décision définitive de la commission...
Oui, mais quelque part, je m'y attendais. Je suis déçu mais pas surpris. Les règles sont les règles et je n'ai pas souvenir que la commission ait déjà fait preuve de bon sens dans ce genre de circonstances.
Ressentez-vous de la colère ?
Oui, un peu quand même, car ce n'est pas tous les jours qu'un joueur comme moi peut jouer les seizièmes de finale de la Coupe de France (contre Angers, demain). Face à eux (les membres de la commission), j'avais envie de leur demander s'ils n'auraient pas fait la même chose sur le terrain s'ils avaient été à ma place. Et s'ils n'auraient pas aimé avoir leur chance de jouer un 16e de finale contre une équipe professionnelle (Rouen évolue en N2). La réponse, je la connais, c'est oui et oui. Ils auraient demandé un peu de clémence. Mais ils en ont décidé autrement. Je peux leur en vouloir autant que je veux, ça y est, c'est fait. On ne peut pas revenir en arrière.
En même temps, c'était compliqué pour la commission de créer un précédent.
C'est vrai que la règle doit être respectée. Sur ce point, je suis mitigé. Mais je maintiens que si c'était à refaire, je le referais... Maintenant, je n'ai plus qu'à espérer que mes partenaires, dans lesquels je crois, auront une petite pensée pour moi dimanche et que ça leur donnera un petit supplément d'âme pour aller chercher la qualification et que je puisse continuer l'aventure avec eux. »