Tour à tour, près Niko Kovac, l'entraîneur du Bayern Munich, Hasan Salihamidzic, le directeur sportif, et Karl-Heinz Rummenigge, le président, ont manifesté ces derniers jours leur opposition, voire leur « irritation », par rapport à la convocation en équipe de France de Lucas Hernandez, touché à un genou.
Ce lundi, lors d'une conférence de presse à Clairefontaine, Didier Deschamps leur a répondu, veillant à ne pas entretenir une polémique avec le club bavarois. « Ça ne m'irrite pas. Je les comprends, ils sont dans leur droit. Ils disent ce qu'ils veulent » a affirmé le sélectionneur. « L'intérêt du Bayern, c'était de le faire travailler pendant la trêve internationale pour pouvoir le faire jouer derrière [...]. De notre côté, on ne remet pas en cause leur diagnostic. Mais on ne joue pas aujourd'hui, on joue vendredi (en Islande) [...]. On est là pour étudier la situation actuelle et se projeter » a ajouté Deschamps, qui a donc laissé entendre qu'Hernandez pourrait être rétabli cette semaine.
Il a aussi indiqué qu'il ne prendrait aucun risque avec ce joueur, précisant qu'il l'avait ménagé en ne l'alignant pas contre l'Andorre (3-0), le 10 septembre, un match que le latéral espérait jouer. Enfin, le patron des Bleus a expliqué qu'il avait échangé au téléphone à propos d'Hernandez avec Niko Kovac, qui avait été compréhensif sur le sujet, car lui-même a été sélectionneur (de la Croatie entre 2013 et 2015).