Les footballeuses jamaïquaines sont en grève. La raison ? Elles n'ont toujours pas été payées depuis janvier 2019, alors même qu'elles ont disputé la Coupe du monde 2019 en France. « Nous avons fait beaucoup de sacrifices pour porter les couleurs de la Jamaïque », a notamment expliqué sur Instagram la star de l'équipe Khadija Shaw, et joueuse de Bordeaux. Ce n'est pas juste pour l'argent, c'est pour changer la manière dont le football féminin est vu, notamment en Jamaïque. »
Alex Morgan et Megan Rapinoe au soutien
Depuis mardi, les Reggae Girlz partagent le message « No pay, no play » (Pas de paie, pas de matches) sur les réseaux sociaux et menacent de ne pas participer aux prochaines compétitions si elles ne sont pas payées. L'appel a notamment été relayé sur Instagram par les championnes du monde américaines Alex Morgan et Megan Rapinoe.
« Nous leur avons payé la moitié de ce que nous leur devons mais la vérité est que nous n'avons toujours pas reçu l'argent de la FIFA et que nous ne pouvons pas les payer complètement », s'est défendu Michael Ricketts, le président de la Fédération jamaïquaine de football, dans un communiqué transmis à l'AFP. En mai, à quelques semaines du début du Mondial 2019, les footballeuses jamaïquaines avaient obtenu pour la première fois d'être payées par leur fédération.