« Blaise Matudi est forfait à son tour et remplacé par Matteo Guendouzi. Ce choix a-t-il été évident ?
Matteo est déjà venu. On est dans une situation similaire à celle de septembre dernier quand il avait remplacé Paul Pogba. Mattéo est à la hauteur personnellement dans son club (Arsenal) et chez les Espoirs. On est dans la continuité à son sujet. C'est un jeune joueur à fort potentiel même s'il n'a pas eu encore de temps de jeu avec nous.
Tanguy Ndombele est également blessé et il y a des doutes sur Kylian Mbappé. Quelles sont les dernières nouvelles à leur sujet ?
Tanguy est arrivé à Clairefontaine, ce lundi matin, avant tous les autres. Il a fait un point rassurant avec le docteur. Il y a un petit souci qui devrait pouvoir se régler dans les quarante-huit heures. Pour Kylian, on fera le point quand il sera là. Mais il y a eu une communication rassurante entre notre médecin et celui du PSG. J'ai également échangé avec lui. Il a été absent le week-end dernier avec son club surtout par précaution.
Comment analysez-vous cette succession de blessés ?
Je vois qu'il n'y a pas que nous. Les Italiens viennent d'enregistrer trois forfaits. Il y a la cadence des matches, du calendrier serré. Les joueurs accumulent. On le voit avec Paul Pogba qui n'est pas opérationnel depuis septembre. Il y a aussi l'intensité des rencontres.
Qu'avez-vous pensé de la prestation de Dimitri Payet avec l'OM face à Lyon (2-1) et de son doublé ?
Il a fait forcément un bon match puisqu'il a été décisif. On sait qu'il a cette qualité technique et cette justesse dans les passes ou les coups de pied arrêtés. Il a fait partie de l'équipe de France. Ça fait déjà trois ans. Il s'est passé des choses depuis. D'autres joueurs sont arrivés dans son secteur avec les résultats qu'on connaît. Ils ont répondu à nos attentes. Dimitri est toujours sélectionnable mais je ne vais pas vous faire de dessin. Il n'est pas dans la logique actuelle.
« Pensons déjà à nous qualifier dès le prochain match face à la Moldavie »
Pensez-vous à aller chercher la première place de votre groupe devant les Turcs ?
Je pense déjà à la qualification. C'est l'objectif. Après, les Turcs sont pour l'instant premiers devant nous. C'est eux qui ont leur destin entre les pieds. Mais même si on venait à terminer en tête du groupe, ça ne nous garantit pas automatiquement un statut de tête de série pour l'Euro 2020. Il y a d'autres aspects qui rentrent en compte. Mais pensons déjà à nous qualifier dès le prochain match face à la Moldavie.
Pensiez-vous devoir attendre les deux derniers matches pour tenter de vous qualifier alors que d'autres grandes nations l'ont déjà fait ?
Statistiquement et historiquement, les qualifications n'ont jamais été simples pour l'équipe de France. On ne peut pas dire non plus que c'est compliqué pour nous. Mais on n'a pris qu'un point sur six face à la Turquie. On aurait peut-être pu mieux faire. L'essentiel pour nous est d'atteindre cet objectif.
Vous allez honorer votre 100e présence sur le banc de l'équipe de France en Albanie. Savez-vous quel joueur a le plus joué sous votre mandat ?
C'est une colle ? Olivier Giroud.
Est-ce que ça veut dire quelque chose à vos yeux et vu sa situation actuelle à Chelsea ?
Peut-être. Mais je retiens surtout ce qu'il a fait sur le terrain pour nous. Je regarde son ratio match/but. Olivier a fait ce qu'il fallait sur le terrain pour répondre à la confiance que je lui accorde depuis 2012. »