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Denis Le Saint, président de Brest : « Le nouveau stade est une nécessité »

Le projet d'un nouveau stade à Brest, mené par Denis Le saint, fait partie de la campagne pour les municipales. (V. Michel/L'Équipe)
Le projet d'un nouveau stade à Brest, mené par Denis Le saint, fait partie de la campagne pour les municipales. (V. Michel/L'Équipe)

Le président du Stade Bretois a répondu ce jeudi aux candidats aux municipales favorables à la rénovation de Francis-Le-Blé plutôt qu'à la construction d'un nouveau stade. Depuis janvier, la question a investi la campagne électorale.

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Denis Le Saint ne souhaite pas lâcher. Le président du Stade Brestois a tenu jeudi dans un communiqué à remettre les choses au point concernant le projet d'un nouveau stade, lancé il y a près de deux ans. Depuis un mois, la question d'une nouvelle enceinte pour le club pensionnaire de Ligue 1 a investi la campagne pour les municipales. Comme l'indique le Télégramme, plusieurs candidats se sont prononcés contre ce projet, préférant moderniser le stade Francis-Le-Blé.

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À la tête du Stade Brestois depuis 2016, Denis Le Saint est revenu sur la nécessité d'une nouvelle enceinte : « Nous bénéficions ainsi depuis 2010 de dérogations à la chaîne qui nous sont délivrées uniquement parce que nous avons promis la construction d'une nouvelle enceinte. Jusqu'à quand disposerons-nous de ces dérogations ? Je l'ignore. Quelles seront les conséquences quand on ne nous les donnera plus ? Je n'en sais pas plus. À Le Blé, nous faisons face à divers problèmes comme le stationnement des poids lourds de la régie TV, de nos supporters et partenaires, de nos joueurs. »

Le président a donc insisté sur l'accessibilité du nouveau stade, situé à la croisée des axes Morlaix et Guimper et à côté du tramway, dans la zone du Frouvten à l'entrée de l'agglomération brestoise.

En cas de travaux, pas de supporters à Francis Le Blé

Un argument justement rejeté par les opposants au projet de stade du Froutven qui souhaitent conserver l'enceinte dans le coeur de la ville. Si rénovations il devait y avoir, Denis Le Saint a donc mis en avant les conséquences qui retomberaient sur les habitants de Brest Métropole. « Les rénovations éventuelles coûteraient la bagatelle de 50 millions d'euros minimum aux contribuables brestois et ce n'est pas là le seul souci [...] Nous ne pourrons pas accueillir l'ensemble de notre public pendant les deux à quatre années que dureraient ces travaux. »

Le projet défendu par le président brestois est, lui, porté à 100 % par des fonds privés. Actuellement l'étude de terrain est toujours en cours, la parcelle en question étant la propriété de Brest Métropole. Des plans ont déjà été réalisés et le montage financier est en cours.

publié le 13 février 2020 à 18h44 mis à jour le 13 février 2020 à 18h45
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