« Comment jugez-vous le début de saison de l'OL ?
C'est compliqué. D'habitude, c'est Lyon qui marque sur la fin... Certains joueurs n'assument pas leur statut. Il n'y a que Lopes qui assume son rôle de leader. Malheureusement, il ne peut pas tout faire sur le terrain, être bon dans sa zone et devant le but adverse. Quand Claude Puel était à Lyon (2008-2011), à un moment où les joueurs avaient des problèmes avec lui, on a quand même joué une demi-finale de C 1 (en 2010). Une fois l'équipe donnée, nous, on se battait sur le terrain.
Avez-vous parlé avec Juninho depuis son retour ?
Je l'ai eu au téléphone. Mais je le connais très bien. Et je ne vais pas l'embêter en ce moment. Le joueur n'aimait pas perdre. Et comme directeur sportif, il est pareil. Mais il ne peut pas entrer sur le terrain, son rôle doit s'arrêter à la communication, à prendre des décisions et envoyer des messages. Il doit souffrir car il n'accepte pas les défaites. Son cerveau doit tourner à 200 km/h.
On l'attend sur ses premières décisions...
À mon avis, ce n'est pas le changement d'entraîneur qui va modifier les choses (*). La réaction doit venir des joueurs, de leur état d'esprit. »
(*) Cris a été interrogé avant l'annonce de la mise à l'écart de Sylvinho, hier soir.