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Coupe du monde féminine 2019 : un succès économique et environnemental pour la France

Gianni Infantino et Noël Le Graët, qui entourent ici Laura Flessel (ministre des Sports de mai 2017 à septembre 2018), se sont félicités de la réussite de la Coupe du monde 2019. (S. Boué/L'Équipe)
Gianni Infantino et Noël Le Graët, qui entourent ici Laura Flessel (ministre des Sports de mai 2017 à septembre 2018), se sont félicités de la réussite de la Coupe du monde 2019. (S. Boué/L'Équipe)

La Fédération Française de Football a publié une étude sur l'impact environnemental et socio-économique de la Coupe du monde féminine, qui a eu lieu en France du 7 juin au 7 juillet 2019. Les retombées, dans ces domaines, sont positives.

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La Fédération Française de Football a communiqué, ce lundi, une étude sur l'impact environnemental et socio-économique de la Coupe du monde féminine, qui a eu lieu en France du 7 juin au 7 juillet 2019 et qui a vu la victoire des États-Unis.

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Elle fait apparaître 284 M€ de retombées pour le Produit Intérieur Brut (PIB), dont 108 M€ de plus-value nette pour la France. Pour un euro dépensé, les neuf villes et territoires hôtes de la compétition (Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes) ont bénéficié d'un retour sur investissement de 2 à 20 euros de contribution au PIB.

Ces retombées économiques significatives ont profité à de nombreuses activités, dont les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration, du transport, des associations sportives et services à la personne, de l'éducation, du social et de la santé, du commerce ou du bâtiment. D'autre part, l'étude d'impact environnemental dévoile que 10 des 15 engagements de la Charte éco-responsable signée avec le gouvernement ont été atteints à 100 %.

« C'est une fierté également que le football, avec l'organisation d'un grand événement sportif féminin, apporte des retombées économiques directes et indirectes significatives aux territoires et à la collectivité »

Noël Le Graët, président de FFF

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Sur le plan local, la promotion des transports doux et en commun, la politique anti-gaspillage alimentaire, la gestion des déchets, leur collecte et recyclage ont notamment permis d'obtenir des résultats dans la gestion éco-responsable de l'événement. L'empreinte carbone totale du tournoi s'élève à 341 620 tonnes de CO2 équivalent, en raison principalement des transports internationaux.

« C'est une fierté également que le football, avec l'organisation d'un grand événement sportif féminin, apporte des retombées économiques directes et indirectes significatives aux territoires et à la collectivité, s'est félicité Noël Le Graët, le président de la FFF. L'effort environnemental est également à souligner. Dans ce secteur, l'implication de la FFF, avec la mise en oeuvre de sa politique éco-responsable, doit se poursuivre. »

De son côté, Gianni Infantino, le président de la FIFA, a souligné que « la Coupe du monde féminine de la FIFA 2019 est une compétition qui fera date en raison du nombre de records battus sur le terrain et en dehors. Confirmant l'engagement pris par la FIFA en matière d'organisation durable de ses compétitions, ce rapport met en exergue les répercussions et l'héritage laissés par France 2019, non seulement pour le football féminin mais aussi pour l'économie locale et la société. »

publié le 6 juillet 2020 à 17h50
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