Le match : 1-1 (4-1 aux t.a.b.)
Les Norvégiennes auront mis presque 20 minutes pour rentrer dans leur huitième de finale. Le temps de vivre deux grosses frayeurs avec les occasions de Kerr, au bout de 27 secondes seulement, une frappe facile qui rasait le poteau, puis celle de Raso, qui tirait de près dans les gants de Hjelmseth (6e). À partir de là, emmenée par sa meneuse de jeu, Graham Hansen, avec un premier tir détourné par Williams (19e), la Norvège prit le jeu à son compte pour finir par ouvrir le score, par Isabell Herlovsen, en profitant de la mésentente et de l'apathie des deux défenseuses centrales australiennes (1-0, 31e).
En seconde période, les Norvégiennes se sont créé les occasions du 2-0 par deux fois, en contre, avec deux frappes de Graham Hansen (56e, 64e). En face, l'Australie poussait et revenait au score sur un corner direct d'Elise Kellond-Knight (1-1, 83e). La fin de match devenait suffocante et Graham Hansen pensa un moment qualifier son équipe. Son tir touchait le poteau gauche avant de filer tout droit le long de la ligne de but, sans entrer (90e + 3).
C'était parti pour une prolongation qui s'annonçait exténuante. La Norvège paraissait plus vaillante, avec les occasions de Graham Hansen (93e, 100e) et Boe Risa (95e) et cela devenait encore plus compliqué pour l'Australie après l'expulsion de Kennedy pour un second carton jaune (105e + 1). Boe Risa voyait son lob frapper la transversale (105e + 3) et Utland ne concrétisait pas un centre de l'intenable Graham Hansen (118e).
Après deux ratés initiaux australiens, de Kerr et Gielnik, la Norvège ne manquait aucun de ses tirs au but et c'est Engen qui envoyait son équipe en quarts. Elle sera opposée jeudi, au Havre, au vainqueur de la rencontre qui oppose dimanche à Valenciennes, l'Angleterre au Cameroun (17 h 30).
Le fait de jeu : un penalty sifflé puis annulé
À la 42e minute, la défenseuse centrale norvégienne Thorisdottir se penchait et déviait un centre anodin du haut du bras, à la limite de l'épaule. Le penalty semblait de prime abord indiscutable et c'est ce qu'a pensé l'arbitre allemande, Riem Hussein, qui n'hésitait pas une seule seconde (42e). L'assistance vidéo entrait pourtant en action, contraignant l'arbitre à aller visionner l'action. Au bout de trois minutes et de multiples ralentis, Mme Hussein se déjugeait.