Certes, Strasbourg n'a pas tremblé longtemps... Mais il a tremblé quand même. Très mal entré dans son match et vite mené sur une reprise sous la barre de Franco après un centre de Portejoie dévié par Sels, malheureux sur ce coup (1-0, 6e), le RCSA doit finalement beaucoup à son gardien belge. En effet, à la 32e minute, ce dernier a réussi une intervention de grande classe face à Moke, qui a empêché Angoulême de faire le break. Et cela a tout changé.
Car ensuite, les Alsaciens jusque-là peu inspirés offensivement, se sont réveillés en sursaut et ont marqué quatre fois en dix minutes ! Et ce de toutes les façons possibles, ou presque : d'un tir croisé à ras de terre par Zohi, décalé par Bellegarde (1-1, 32e), d'une splendide frappe enroulée du droit par Thomasson, qui s'est appuyé sur Djiku (1-2, 34e), d'une reprise de près par Bellegarde, sur un centre au cordeau parfait d'Ajorque (1-3, 36e), puis enfin d'une reprise du droit de Djiku servi par un coup franc en retrait de Bellegarde (1-4, 44e).
L'ex-milieu de Lens a donc ainsi réussi deux passes décisives et un but, tandis que Djiku s'est ainsi fendu de son offrande et de son but, après avoir pris un carton jaune (18e) qui le privera du huitième de finale (28 ou 29 janvier) et d'être remplacé par Fofana à la pause.
Les Strasbourgeois ont levé le pied en seconde période
Pleinement rassurés, les Strasbourgeois ont relâché leur courte mais brutale et efficace étreinte de plusieurs crans en seconde période. Les Angoumoisins se sont alors créé plusieurs occasions, en particulier par Moke, encore lui qui a trouvé le poteau (59e). Mais ils n'ont pas marqué, et c'est au contraire le RCSA, grâce à un penalty sévère obtenu (pour une faute peu évidente de Moges) et transformé par Ajorque (82e), qui a donné une plus grande ampleur au score. Très dur au final pour l'ACFC (9e de son groupe de National 2), d'autant plus que son capitaine, Yann Djabou a aussi trouvé le poteau (83e).