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Coupe de France : Belfort (N2) piège Nancy (L2)

Belfort est venu à bout de Nancy. (DR)
Belfort est venu à bout de Nancy. (DR)

Ce samedi, les joueurs de Belfort (National 2) se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire en huitièmes de finale de la Coupe de France, en battant (3-1) à domicile un club de Ligue 2, l'AS Nancy-Lorraine.

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Ce samedi, dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe France, Belfort (National 2) a réalisé un exploit en battant chez lui l'AS Nancy-Lorraine, un club de Ligue 2. Pour les Lorrains, il est vrai que, avant la rencontre, l'affaire ressemblait à un vrai traquenard, avec un stade Serzian chauffé à blanc, des conditions de jeu délicates (pelouse indigne, temps humide), l'absence de supporters pour les soutenir (malgré l'autorisation délivrée au dernier moment par le Conseil d'État) et une formation belfortaine organisée 4-5-1, aussi ambitieuse que difficile à bouger.

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Ce scénario prévisible s'est confirmé en début de match : les Nancéiens, battus dans tous les duels, se sont fait surprendre dès la septième minute par Enzo Grasso, qui profitait d'une hésitation de la défense centrale de l'ASNL pour ajuster Martin Sourzac (1-0). Mais à partir de la 20e minute, la formation de Jean-Louis Garcia se réveillait sous la houlette Amine Bassi. D'abord très nerveux, celui-ci a peu à peu pris la direction du jeu de l'ASNL. C'est ainsi lui qui est à l'origine de l'égalisation, en délivrant un ballon billon piqué parfait pour Malaly Dembélé (1-1, 25e).

C'est encore lui qui a provoqué un penalty pour les pensionnaires de Ligue 2, qui sera finalement raté par Ande Dona Ndoh, dont le tir a été superbement détourné par Eddy Ehlinger (28e). Regonflés par l'exploit de leur gardien, les Belfortains se sont ensuite créé les meilleures occasions, mais sans parvenir à se montrer précis dans le dernier geste, que ce soit Ludovic Saline (34e, 54e), Sofiane Bekkouche (35e) ou Thomas Regnier (48e). Apathiques, les Nancéens ont attendu... l'expulsion de leur attaquant Dembélé, à la suite d'un mauvais geste sur Yannick Konki (57e), pour réagir.

Mais, à leur tour, ils ont manqué de réalisme (65e, 68e). En fin de rencontre, Belfort, profitant du soutien de son public et de sa supériorité numérique, prenait finalement l'ascendant, grâce à son capitaine, Regnier, qui a marqué dans un angle fermé (2-1, 74e) avant de conclure le score sur un penalty logique, à la suite d'une faute de Souleymane Karamoko sur Saline, intenable (3-1, 78e). En fin de rencontre, les supporters de Belfort chantaient en boucle pour célébrer l'évidence : « On est en huitièmes, on est en huitièmes ». Il s'agit d'une première dans l'histoire du club franc-comtois.

publié le 18 janvier 2020 à 16h57 mis à jour le 18 janvier 2020 à 17h10
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