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Coronavirus : le syndicat des personnels administratifs du football se veut rassurant

(A. Réau/L'Équipe)
(A. Réau/L'Équipe)

Le syndicat national des personnels administratifs et assimilés du football (SNAAF) s'est dit « pas forcément » inquiet pour l'emploi à court terme dans les clubs de Ligue 1.

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Le syndicat national des personnels administratifs et assimilés du football (SNAAF) s'est voulu rassurant au moment d'évoquer l'emploi à court terme dans les clubs où il est largement implanté en France. « Les joueurs sont impliqués, les administratifs aussi. Tout le monde se parle », a expliqué à l'AFP Lola Pierrès, déléguée générale du SNAAF, implanté dans trois-quarts des clubs de L1, notamment Paris, Marseille, Lyon et Bordeaux.

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« Tous ont conscience du rôle qu'ils peuvent jouer »

La question d'une baisse de salaire des joueurs agite l'Europe, et en particulier l'Angleterre, mais le sujet ne générerait aucune tension en France, où le chômage partiel concerne toutes les composantes du club, selon Lola Pierrès. « Même en temps normal, je ne vois pas un salarié dire : "Je gagne 2 000 euros, ce n'est pas normal que l'autre gagne 80 000. Il n'y a pas de sujet." [...] Tous ont conscience du rôle qu'ils peuvent jouer pour faire face à cette crise », assure la responsable.

Cette dernière affirme par ailleurs que les représentants des joueurs (UNFP), des entraîneurs (Unecatef), des dirigeants et des administratifs « travaillent tous ensemble ». Le plus compliqué à gérer, « c'est l'accumulation des textes législatifs » qui permet difficilement de donner aux élus « une information fiable et définitive ».

« Tous dans le même bateau »

De manière générale, « il n'y a pas forcément d'inquiétude » au sein des clubs de l'élite, relève Lola Pierrès. « Pourquoi l'État a mis de l'argent dans ce dispositif d'activité partielle ? Ils ont été clairs : c'est pour éviter tout licenciement. Donc il n'y a pas de débat. Je ne pense pas qu'ils (les dirigeants de club) se disent : "Tiens, je vais virer untel et untel." C'est très prématuré aujourd'hui ». Toutefois, elle reste consciente que l'analyse sera peut-être différente « si le Championnat ne reprend pas ».

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En revanche, « si demain on reprend l'entraînement, voire même des matches à huis clos, on sera tous dans le même bateau. Joueurs, entraîneurs, arbitres, personnels administratif et médical, auront leurs mots à dire. On parlera d'une même voix », a poursuivi la représentante du SNAAF, affilié à la CFDT au niveau national.

« On n'est peut-être pas le sport le plus exemplaire parfois, mais là il y a une volonté de travailler ensemble. Je ne sais pas si on peut parler d'union sacrée mais en tout cas tout le monde est uni et essaye d'aller dans le même sens », a conclu Lola Pierrès.

publié le 7 avril 2020 à 13h22
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