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Christian Gourcuff, entraîneur de Nantes : « En crise de résultats »

Christian Gourcuff, l'entraîneur de Nantes. (S. Mantey/L'Equipe)
Christian Gourcuff, l'entraîneur de Nantes. (S. Mantey/L'Equipe)

Après avoir pris deux points sur quinze en Championnat depuis son succès à Saint-Étienne (2-0, le 12 janvier), Nantes et son entraîneur Christian Gourcuff espèrent réagir samedi à Marseille (17h30).

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« Comment appréhendez-vous ce déplacement à Marseille après cinq matches sans succès en L1 ?
On sait que c'est toujours difficile à Marseille, une équipe en pleine confiance. Il n'y a pas de doute sur la difficulté qui nous attend, mais après, on assume et puis dans ces conditions, on a souvent répondu présent. Il faudra être à notre meilleur niveau, en tout cas meilleur que celui de samedi (0-0 contre Metz), c'est une évidence.

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Que vous inspire cette équipe de l'OM ?
Elle met beaucoup d'agressivité. Alors, ce n'est pas toujours le cas, car il y a eu des matches où ils sont restés plus bas, mais de façon générale, c'est une équipe qui agresse beaucoup, qui exerce un pressing haut, qui met beaucoup d'intensité dans la récupération du ballon. Ils ont su faire des matches un peu différents aussi, mais à Marseille, on sait à quoi s'attendre, certainement un pressing haut. Notre capacité à sortir de la pression sera déterminant.

Plus d'intensité dans la récupération, c'est aussi ce que vous recherchez actuellement ?
Il y a une question de rythme avec et sans ballon, une capacité à ne pas ronronner. Le reproche qu'on peut se faire actuellement, c'est de ronronner, en tout cas sur le match de samedi. Ce n'était pas vrai à Rennes (2-3, le 31 janvier) ou contre Paris (1-2, le 4 février) en fin de match. C'est l'incapacité à mettre du rythme et de l'intensité qui nous pénalise.

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« Ça fait très longtemps qu'on n'a pas gagné, il y a urgence »

"On a beaucoup d'insuffisances et de suffisance", disiez-vous notamment après Metz...
Ma communication, elle est celle-là, je ne vais pas vous dire le contraire de ce que je pense. Après, je n'ai attaqué personne et les joueurs auxquels je faisais allusion l'ont su. La première chose, c'est de regarder les choses en face. Je suis là pour aider les joueurs et si effectivement le rendu est celui de samedi, c'est évidemment ma responsabilité, car c'est moi qui les place sur le terrain. Après, on dit les choses et on avance, c'est ça la vie et le foot. Ce n'est pas en se cachant et en faisant une communication de faux-c... et lénifiante qu'on avance. Maintenant, ça plaît, ça ne plaît pas, c'est comme ça. Je suis là pour aider les joueurs et le FCN, pour qu'on retrouve un niveau intéressant et qu'on fasse des matches un peu plus plaisants que ce qu'on a fait samedi et aussi prendre des points. On n'est pas en situation de crise mais en crise de résultats, donc il faut une réaction et un comportement adapté. Tout n'a pas été noir dans cette période, on a aussi connu des pépins sur le plan défensif, maintenant ça fait très longtemps qu'on n'a pas gagné, il y a urgence. On doit montrer un autre contenu que face à Metz pour avoir des ambitions.

Quelle est votre lecture du classement, où vous avez reculé à la 12e place ?
Il peut évoluer très vite, donc il faut se rassurer. Je me suis un peu trompé parce que je m'étais emballé après Saint-Étienne, où je disais qu'on pouvait regarder vers le haut. Mais auparavant, on était toujours aussi dans cet objectif de prendre des points pour se rassurer le plus vite possible.

Regrettez-vous d'avoir dit que vous regardiez vers le haut ?
Non, c'était adapté à la situation, simplement ça n'apporte pas grand-chose, car après il fallait prendre des points, et ça aurait pu se passer différemment à Rennes ou contre Paris. »

publié le 20 février 2020 à 14h22
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