Appelé à la démission mardi par le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov, à la suite des incidents racistes qui ont perturbé le match de qualifications à l'Euro 2020 entre la Bulgarie et l'Angleterre (0-6), lundi soir, le président de la Fédération Borislav Mihaylov ne compte aucunement remettre sa démission.
Hristo Zapryanov, le porte-parole de l'instance, a rappelé que le gouvernement n'avait « pas le droit de faire pression, ni de s'immiscer dans le football », selon les règlements internationaux, qualifiant les incidents « d'inadmissibles » et rappelant que la Fédération n'avait « pas le pouvoir d'enquêter sur les hooligans ».
Mihaylov avait quitté le stade avant la fin du match lundi soir sans dénoncer les chants racistes et les gestes nazis ayant émaillé la rencontre.