La polémique née il y a quelques jours a été relancée ce lundi soir. John Textor, le président américain de Botafogo, a réaffirmé lors d'un entretien avec une chaîne Youtube (Canal do Medeiros) que Palmeiras avait bénéficié de l'aide des arbitres ces deux dernières années. « Nous disposons de preuves solides, confirmées à 100 % (...) Désolé si cela va faire du bruit, mais j'en ai la preuve, je l'enverrai aux procureurs. Je suis là pour défendre l'honneur de mon club. Je peux vous promettre que personne ne touchera à nos matches cette année », a affirmé celui qui est aussi le boss de l'Olympique Lyonnais.
Dans la foulée, Palmeiras a publié un communiqué qualifiant l'Américain de « caricature » et a annoncé saisir la justice pour qu'il réponde de ses « déclarations irresponsables ». John Textor ne s'est pas arrêté là. Peu après, il en a rajouté une couche en publiant sur son site un texte dans lequel il accuse certains arbitres du VAR, mais aussi quatre joueurs de Fortaleza et cinq joueurs de São Paulo, d'avoir favorisé les défaites contre Palmeiras (4-0 en 2022 et 5-0 en 2023).
Il se base cette fois sur des analyses réalisées par l'Intelligence artificielle pour expliquer l'attitude suspecte des joueurs incriminés. « C'est sûr à 100 % », a-t-il énoncé, sûr de lui. Les deux clubs accusés de corruption ont annoncé eux aussi qu'ils allaient saisir la justice.