Le match : 2-2
Pas vraiment mieux. Unai Emery est parti, limogé vendredi, mais les vieilles failles défensives d'Arsenal sont toujours là. Elles ont valu dimanche à l'intérimaire Freddie Ljungberg un début très compliqué (2-2) chez le promu et avant-dernier de la Premier League qui laisse les Gunners à la huitième place, à sept longueurs du top 4.
Pukki, le Finlandais volant de Norwich, n'avait pas marqué lors des huit dernières sorties des Canaries, mais il a pu se jouer d'une charnière David Luiz - Mustafi sur le reculoir pour ouvrir le score et briser sa disette (21e). Même opération portes ouvertes au bénéfice de Cantwell, qui a ajusté un plat du pied victorieux dans le petit filet de Leno sans opposition à l'entrée de la surface (45e+1). La défense : indubitablement le chantier numéro un pour le nouveau coach, Ljungberg ou un autre.
Heureusement pour Arsenal et son ancienne étoile, il y avait Aubameyang, double buteur sur coups de pied arrêtés. Le Gabonais a égalisé une première fois sur penalty, à la suite d'une main de Zimmerman, et non sans réussite puisqu'il a buté sur Krul avant de bénéficier d'une deuxième chance en raison d'une faute de pied peu évidente du portier néerlandais (29e). Et c'est sur un corner dévié que « PEA », en embuscade au deuxième poteau, a évité la catastrophe (57e). Un moindre mal auquel il faut associer Leno qui a sauvé les meubles devant McLean (59e), Pukki (63e) et Aarons (90e+1).
Le joueur : Tim Krul
Le gardien néerlandais de Norwich a pris la lumière au Mondial 2014 en arrêtant deux tirs au but du Costa Rica dans une séance décisive pour la qualification de sa sélection en demi-finales (0-0, 4-3 aux t.a.b). Avec son club, il a encore brillé récemment en arrêtant deux penalties dans le même match contre Manchester United face à Rashford et Martial (défaite 1-3, le 27 octobre). Dimanche, c'est pour quelques centimètres devant sa ligne que l'arbitre, assisté par le VAR, a donné à retirer la tentative d'Aubameyang qu'il avait réussi à repousser. Et là, l'ancien de Newcastle a dû s'avouer vaincu.