Il aura suffi d'un ballon, d'une occasion pour relancer de pâles Gunners à West Ham (3-1) lundi. D'un centre à l'aveugle de Sead Kolasinac repris du plat du pied droit par Gabriel Martinelli (60e, 1-1) pour faire basculer un match qu'Arsenal aura attendu une heure pour prendre en main. À peine six minutes plus tard, Nicolas Pépé enchaînait crochet et frappe enroulée du gauche pour donner l'avantage aux visiteurs (66e, 2-1), avant d'offrir le but du 3-1 à Pierre-Emerick Aubameyang dans la foulée (69e, 3-1).
Il commençait à y avoir urgence pour les Gunners, incapables de gagner le moindre match depuis le 24 octobre et relégués à 10 points de la dernière place qualificative pour la Ligue des champions. On attendra avant de parler de déclic, d'abord parce qu'il n'y avait jamais en face que le 16e de Premier League, mais on notera que pour la première fois depuis qu'il a pris la place d'Unai Emery le 29 novembre, les choix de Freddie Ljungberg ont payé : doublement décisif, Pépé n'avait plus débuté un match de Championnat depuis le 27 octobre.
Martinelli, lui, n'avait carrément jamais connu cette joie dans sa jeune carrière, mais, à 18 ans, l'attaquant brésilien confirme qu'il est déjà bien plus qu'une promesse (huit buts toutes compétitions confondues cette saison, dont quatre en Coupe et trois en Ligue Europa).