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Arrêt du Championnat : Jean-Michel Aulas répond à Florence Hardouin

Jean-Michel Aulas et Florence Hardouin entourent Noël Le Graët. (R. Martin/L'Équipe)
Jean-Michel Aulas et Florence Hardouin entourent Noël Le Graët. (R. Martin/L'Équipe)

Le président de l'Olympique Lyonnais a répondu longuement au mail de la directrice générale de la FFF, qui l'avait recadré.

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Le feuilleton continue entre Jean-Michel Aulas et Florence Hardouin. Recadré dimanche par la directrice générale de la FFF, qu'il avait attaqué ce week-end dans nos colonnes puis dans un communiqué, le président de l'OL a tenu à répondre à celle qui est également membre du comité exécutif de l'UEFA.

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Dans un courrier qu'il lui a adressé dans la soirée (avec copie à Noël Le Graët, le président de la FFF, Nathalie Boy de la Tour, son homologue de la LFP, et Didier Quillot) et qui débute par « Chère Florence », le patron de l'OL lui transmet à nouveau la lettre d'Aleksander Ceferin, le président de l'UEFA, qui « confirmait très précisément les points que vous contestez à nouveau aujourd'hui ».

Ils en avaient déjà échangé le 15 mai. Jean-Michel Aulas écrit : « La recommandation de l'UEFA était donc clairement d'encourager les associations nationales et les Ligues à faire le maximum pour mener à bien les Championnats nationaux en cours, soit en respectant leur format initial, soit au moyen d'un format adapté si nécessaire. »

« Vous avez omis de rappeler que la ministre des Sports elle-même avait bien précisé que sa décision était uniquement liée aux informations que les dirigeants du football lui avaient données »

Il revient également sur les précisions de Florence Hardouin concernant la décision du Premier ministre Édouard Philippe d'annoncer le 18 avril que la saison 2019-2020 de sport professionnel, notamment de football, ne pourra reprendre, « ce qui ne m'a évidemment pas échappé ». « Mais vous avez omis de rappeler que la ministre des Sports elle-même avait bien précisé que sa décision était uniquement liée aux informations que les dirigeants du football lui avaient données, à savoir l'obligation faite par l'UEFA de terminer les Championnats le 3 août, ce qui est inexact. C'est bien cette justification de Madame la ministre des Sports qui a conduit le gouvernement à prendre cette décision. »

« Il n'y avait pas lieu de se précipiter pour tout arrêter »

Jean-Michel Aulas précise également : « Contrairement à ce que vous indiquez dans votre courrier, ce n'est pas dans une volonté louable de défendre les intérêts de mon club que j'ai essayé d'apporter de la patience dans la prise de décisions, un peu de raison et de la légitimité économique à tout ce débat, mais bien dans l'intérêt général du football français qui va se trouver maintenant pénalisé face à tous ses concurrents européens - avec des conséquences économiques catastrophiques pour le football français qui ont été chiffrées par la DNCG - qui ont, eux, décidé de patienter, puis de reprendre en toute connaissance de cause. »

Il termine ainsi : « Enfin, je ne doute pas que vous ayez compris qu'il n'y avait pas lieu de se précipiter pour tout arrêter, car un mois plus tard, la situation sanitaire a profondément évolué et je suis certain que la concertation avec l'État permettrait de trouver encore une solution efficace pour tout le football français. »

publié le 25 mai 2020 à 22h32
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