« Le football c'est très important pour nous », témoigne Franck Beauvarlet, le président du syndicat mixte qui gère l'aéroport Albert-Picardie, à une trentaine de kilomètres d'Amiens, dans le Courrier Picard, dimanche. Si l'Amiens SC disputait la saison prochaine en L2 (le club doit saisir lundi le Conseil d'État lundi pour contester sa relégation), le dirigeant anticipe une perte comprise « entre 120 000 et 130 000 euros », soit 10 % du chiffre d'affaires commercial annuel de l'aéroport, et entre 5 et 8 % de son budget global.
L'équipement, qui se rémunère grâce à une taxe payée à chaque décollage et atterrissage, subirait le contrecoup de la baisse de budget du club à l'étage inférieur et ses conséquences sur l'enveloppe dédiée aux déplacements.
L'équipe prenait l'avion en Ligue 1 pour aller jouer à Nice ou à Marseille, mais elle grimperait dans un car pour se déplacer en Ligue 2 à Caen ou à Valenciennes. De même, les équipes visiteuses seraient bien plus rares à se poser sur le tarmac que lors des trois dernières saisons du club picard dans l'élite. Rien d'étonnant dans ces conditions à ce que l'aéroport relaie sur sa page Facebook la pétition pour que le club puisse s'y maintenir en 2020-2021.