L'ÉQUIPE

Adil Rami, cinq dates clés depuis le titre mondial avec les Bleus

Adil Rami se retrouve de nouveau sans club. (A.Martin/L'Équipe)
Adil Rami se retrouve de nouveau sans club. (A.Martin/L'Équipe)

Trois mois seulement après son arrivée, le défenseur (34 ans) a annoncé, mercredi, qu'il quittait (déjà) Sotchi sans y avoir disputé le moindre match. Sa carrière bat de l'aile depuis le Mondial 2018.

ma liste
commenter
réagir

17 février 2019 : la dépression

Alors qu'il peine à assumer, sur le terrain, son titre de champion du monde au point de disparaître progressivement des plans de Rudi Garcia, Rami justifie ses contre-performances par « un burn-out » post-Mondial. « J'étais aigri avec mon entourage, avec les gens qui étaient autour de moi, dit-il dans un entretien accordé au Canal Football Club. Même l'odeur de la pelouse, je ne la ressentais plus. Je n'avais même plus envie de taper les attaquants. » Le défenseur évoque une faillite psychologique : « Mon mental a lâché, je n'ai pas eu assez de vacances, pas eu le temps de me vider la tête. » Sept mois après, il assure « avoir de nouveau faim » et estime que le pire est désormais derrière lui. La suite lui donnera tort.

L'ÉQUIPE

25 juin 2019 : la séparation brutale avec Pamela Anderson

Après deux années d'idylle, Pamela Anderson annonce sur Instagram sa séparation avec Rami. Le début d'une vraie tempête médiatique au cours de laquelle le défenseur de l'OM en prend pour son grade. L'ancienne star d'Alerte à Malibu évoque « deux années de mensonge », elle accuse le footballeur de mener une double vie avec son ex, Sidonie Biémont, mais aussi (et surtout) de l'avoir menacée à plusieurs reprises. « Une torture physique et émotionnelle », dit-elle, ce qui incitera l'association Solidarité Femmes à suspendre son partenariat débuté en mars avec l'ancien Lillois. « Une rupture n'est jamais chose facile. Comme souvent dans ces situations, l'émotion peut prendre le dessus et laisser s'exprimer des choses excessives », se défendra Rami quelques jours plus tard.

13 août 2019 : la résiliation avec l'OM

Alors qu'une procédure disciplinaire est ouverte à son encontre par l'OM depuis le 1er juillet, L'Équipe révèle que le défenseur, sous contrat jusqu'en 2021, a reçu une lettre de résiliation au motif de faute grave. Entre autres griefs, il lui est notamment reproché d'avoir participé à l'émission Fort Boyard alors qu'il était blessé ou encore d'avoir préféré se rendre à Monaco pour un défilé plutôt que d'assister, au Vélodrome, à la dernière journée de L1. « Il y a plusieurs choses qui ont fait que j'ai fait une saison moyenne avec l'OM, confessera l'intéressé sur RMC. On m'avait déjà prévenu que de redescendre après une Coupe du monde, ce n'était pas facile. J'ai eu très peu de vacances et pas de préparation, alors que pour moi c'est la chose la plus importante... » Bilan ? Seulement 16 rencontres de L1 (plus 4 en C1 et 1 en Coupe de la Ligue) pour ce qui restera sa dernière saison marseillaise.

L'ÉQUIPE
Depuis son départ de l'OM l'été dernier, Adil Rami n'a disputé que 7 matches toutes compétitions confondues. (F.Lancelot/L'Équipe)
Depuis son départ de l'OM l'été dernier, Adil Rami n'a disputé que 7 matches toutes compétitions confondues. (F.Lancelot/L'Équipe)

17 octobre 2019 : la polémique autour d'un présumé salut militaire

Libre de tout contrat, Rami s'engage le 27 août avec Fenerbahçe pour une saison au moins. Il n'ira pas jusque-là : au bout de six mois, il résilie après n'être apparu qu'à une seule reprise en Championnat. Entre-temps, son passage en Turquie a été émaillé par une nouvelle polémique. En cause : la photo de profil de son compte Instagram où il semble mimer le salut militaire turc. Un geste qui passe mal au regard du contexte : la Turquie a lancé le 9 octobre une offensive militaire en Syrie contre les Kurdes. « La photo a été prise à mon arrivée en Turquie », se défend Rami, qui rappelle que la photo a été postée « depuis plus d'un mois ». Il conclut : « Oubliez-moi. »

27 mai 2020 : le départ sans jouer un match

22 février - 27 mai. Trois mois seulement après sa signature à Sotchi (Russie), le défenseur annonce, par le biais d'un communiqué transmis par son avocat, qu'il s'en va déjà, sans le moindre match au compteur. Un choix pris, dit-il, en raison des engagements non tenus par le club russe. « Le PFC Sotchi a décidé de ne respecter aucun de ses engagements et tenté de se défausser de toute responsabilité en faisant preuve de la plus grande mauvaise foi, écrit-il. Il est des droits fondamentaux et des obligations essentielles auxquels aucune atteinte ne peut être tolérée. » Rami précise n'avoir perçu aucune rémunération au cours de son passage. Il assure que sa volonté de poursuivre sa carrière est « intacte ».

publié le 28 mai 2020 à 14h57 mis à jour le 28 mai 2020 à 15h05
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte