Sur la piste, l'escrime est une affaire de très grande réactivité et de précision. Mais hors piste, le tempo n'est pas le même. À l'arrêt, comme toutes les disciplines sportives depuis le mois de mars et les premières mesures destinées à lutter contre l'épidémie de coronavirus, le monde des lames s'interroge toujours sur le sens du mot reprise.
Réunie en comité exécutif le week-end des 27 et 28 juin, la Fédération internationale a travaillé sur le calendrier international, en tenant compte de l'évolution du Covid-19 et de sa gestion dans les différents pays.
Une première Coupe du monde début novembre ?
L'idée, qui reste à confirmer, serait d'arriver à une communication fédérale en septembre quant à une éventuelle reprise des compétitions au 1er novembre, avec peut-être alors la tenue d'une première Coupe du monde.
Quant à la reprise des compétitions en vue de boucler le processus qualificatif pour les Jeux Olympiques désormais prévus en 2021, elle pourrait intervenir à partir de mars prochain.
Toutefois, une grande incertitude demeure en raison des différences de gestion de la crise d'un pays à l'autre, et notamment des restrictions d'entrée sur le territoire encore en vigueur dans certains pays.
Sur le plan français, les championnats de France au sabre et au fleuret pourraient désormais se tenir respectivement à Faches-Thumesnil (Nord) et Bordeaux, lors du week-end du 31 octobre et 1er novembre. Quant aux « France » à l'épée, ils auraient pour cadre Épinal (Vosges), le dernier week-end de novembre.