Pendant que Mathieu Van der Poel (Alpecin-Fenix) le roi incontesté du cyclo-cross mondial, tentera d'obtenir aux Pays-Bas une sixième couronne d'affilée, Clément Venturini (AG2R-La Mondiale) s'attaquera « avec humilité » à la conquête d'un troisième maillot bleu-blanc-rouge, dimanche après-midi (15 h 00) à Flamanville.
Le tenant du titre (26 ans) n'a participé cet hiver à aucune manche de Coupe du monde, et ne participera pas aux Mondiaux, le 2 février : la route reste la priorité du Lyonnais, champion du monde juniors il y a neuf ans à Saint Wendel en Allemagne, mais sa victoire au cyclo-cross de Troyes samedi dernier l'a repositionné dans l'habit du favori.
« Le parcours est équilibré, technique et roulant, il ne propose pas beaucoup de dénivelés mais reste assez physique, exigeant ».
Dans la Manche, le coureur de poche (1,65 m) aura deux types de rivaux : les spécialistes de la discipline, comme l'indéboulonnable Steve Chainel (sacré en 2018) ou David Menut (vainqueur de la dernière Coupe de France), et les « routiers », notamment ceux d'Arkéa Samsic, Kevin Ledanois, qui ne se fixera « aucune limite », et Clément Russo.
« Le parcours est équilibré, technique et roulant, il ne propose pas beaucoup de dénivelé mais reste assez physique, exigeant », décrit ce dernier en évoquant le circuit, long de 3 217 m (dont la moitié en sous-bois et seulement 190 m de route).
La course féminine (13 h 20), dont la quintuple lauréate Caroline Mani est la tenante du titre, se déroulera sans Pauline Ferrand-Prévôt, réopérée vendredi pour déboucher une artère iliaque.