Raymond Poulidor a également construit sa légende par sa rivalité avec Jacques Anquetil

Sans la rivalité qui l'opposait au champion normand, Poulidor aurait-il suscité pareille vénération ? La question reste posée.

Le 12 juillet 1964, Jacques Anquetil et Raymond Poulidor se livrent à l'un des plus beaux mano a mano de l'histoire du Tour sur les pentes du puy de Dôme. Mais c'est l'Espagnol Julio Jimenez qui remporte l'étape. (R. Krieger/L'Equipe)
Le 12 juillet 1964, Jacques Anquetil et Raymond Poulidor se livrent à l'un des plus beaux mano a mano de l'histoire du Tour sur les pentes du puy de Dôme. Mais c'est l'Espagnol Julio Jimenez qui remporte l'étape. (R. Krieger/L'Equipe)
Le 12 juillet 1964, Jacques Anquetil et Raymond Poulidor se livrent à l'un des plus beaux mano a mano de l'histoire du Tour sur les pentes du puy de Dôme. Mais c'est l'Espagnol Julio Jimenez qui remporte l'étape. (R. Krieger/L'Equipe)

Raymond Poulidor a également construit sa légende par sa rivalité avec Jacques Anquetil

Sans la rivalité qui l'opposait au champion normand, Poulidor aurait-il suscité pareille vénération ? La question reste posée.

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S'il fallait retenir une image, une seule, emblématique de la rivalité suraiguë qui opposa Raymond Poulidor à Jacques Anquetil dont il fut, dans son ombre portée, l'éternel deuxième, ce serait cette photo en trompe-l'oeil, mensongère. Elle les unit alors qu'ils se livrent un duel à couteaux tirés, un huis clos caniculaire, à la Clouzot, sur les pentes en colimaçon du puy de Dôme, point d'orgue du Tour de France 1964, apogée de leur antagonisme. Ce cliché de Roger Krieger - dont le négatif unique a mystérieusement disparu - éternise, retient en latence comme pour réaffirmer qu'il a bien existé, ce moment rare où les deux rivaux, exténués, au coude-à-coude, se touchent, épaule contre épaule, l'histoire les condamnant déjà à ne plus exister l'un sans l'autre.

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