« Était-ce votre victoire la plus facile de l'année ?
Je n'ai pas trouvé ça facile, c'était un final chaotique. C'est stressant d'être la référence sur une étape comme ça : normalement, d'autres trains se forment et j'arrive à en profiter. Mes équipiers voulaient prendre les choses en main très tôt, mais je leur ai demandé de patienter. Il fallait rester cool, malgré la présence de nombreux sprinteurs et des candidats au général qui étaient remontés à l'avant. Shane Archbold a fait un boulot fantastique dans le final pour me lancer à pleine vitesse. J'ai eu peur d'avoir réalisé mon effort trop tôt, mais les jambes étaient bonnes et j'ai conservé mon avance.
Cette victoire est-elle une réponse à votre non-sélection sur le Giro et le Tour de France ?
Non. J'essaye juste de rester professionnel : faire de bons résultats et gagner au moins une fois sur chaque course à étapes. Pour l'instant, je n'ai échoué que sur le Tour DE Romandie (victoires à San Juan, sur l'UAE Tour, à Paris-Nice et au Tour de Turquie). Mon but est de continuer sur cette voie, de rester régulier. Je sais que je n'irai pas sur le Tour de France cette année, mais je suis ici pour retrouver de bonnes jambes, puis je me tournerai éventuellement vers la Vuelta.
Pensez-vous rester chez Bora-Hansgrohe la saison prochaine ?
Je discute avec plusieurs équipes qui souhaitent m'aider à élaborer le meilleur train possible et un programme de courses qui me convient. J'ai quelques offres sur la table. Je veux me montrer, je ne veux pas rester coincé derrière d'autres coureurs (comme Pascal Ackermann et Peter Sagan chez Bora). C'est une décision difficile, mais je ne rajeunis pas ?(il a 28 ans) : je suis dans mes meilleures années et je veux pouvoir pleinement le démontrer. »