Pierre Latour (AG2R La Mondiale), 9e du Tour de Lombardie : « J'ai anticipé dans le Civiglio (à 15 kilomètres de l'arrivée) car je voulais sortir à tout prix pour avoir de l'avance avec la descente. Déjà dans la descente précédente, à Sormano (à 50 km), j'étais en difficulté, et Mathias Franck et Larry Warbasse m'ont aidé à revenir. À cause de mes chutes ces dernières années, j'ai une appréhension dans les descentes. C'est dans la tête. C'est bien de finir l'année de cette manière après mon accident au début de la saison (une chute à l'entraînement avant l'UAE Tour, qui a entraîné une fracture au poignet gauche l'obligeant à déclarer forfait au Tour de France). »
David Gaudu (FRA, Groupama-FDJ), 11e : « J'avais de super sensations dans le Mur de Sormano. Je me me souvenais que l'an dernier le groupe avec Thibaut (Pinot, le vainqueur en 2018) était sorti là. J'ai pesé le pour et le contre, combien d'énergie ça allait me coûter, si le jeu en valait la chandelle, et je suis rentré devant où il y avait quelques costauds. Dans le Civiglio, c'est monté très fort au pied, j'étais un peu loin, j'ai peut-être grillé une petite cartouche pour revenir, mais d'autres coureurs aussi. Peut-être que j'en ai trop fait en attaquant une fois, en voulant suivre des attaques... Je suis content de ma course, l'équipe a su exister sans un grand leader comme Thibaut. On a été battus par plus fort que nous. Rudy (Molard, 10e) accroche son premier top 10 dans un "monument" ».